RTL « Une extravagance luxembourgeoise qui coûtera cher au consommateur final »
Cinq nouvelles lois devraient être votées ce mercredi à la Chambre. Elles ont pour but de diminuer les déchets au Luxembourg. La CLC et la FLAD ont réagi ce lundi.
Les Verts évoquent dans leur communiqué une « révolution dans la manipulation des ressources« . À l’avenir, l’État, les communes, les magasins et les acteurs de la gestion des déchets devront être responsabilisés à la cause. Selon Déi Gréng, il faut « sortir de l’économie dans laquelle tout est jeté et rentrer dans la circulaire« .
Ces textes de lois ne font cependant pas l’unanimité: la CLC (Confédération luxembourgeoise du commerce) et la FLAD (Fédération de l’alimentation et de la distribution), regroupant pratiquement toutes les chaînes de supermarchés, n’y vont pas par quatre chemins pour exprimer leur mécontentement. Selon eux, ces nouvelles dispositions n’apportent aucune réelle plus-value écologique, sans oublier que le secteur n’a pas été consulté par les ministres de tutelle est donc responsables du projet de loi.
Les fédérations dénoncent « cette extravagance luxembourgeoise qui coûtera cher au consommateur final« , en voulant aller plus loin que le cadre légal européen. Ces représentants du patronat déplorent une incohérence des lois qui ne correspondent absolument pas à l’écosystème luxembourgeois.
Afin d’illustrer leurs critiques, trois nouvelles mesures sont avancées et analysées: la création de 45 centres de recyclage dans les centres commerciaux de plus de 1.500 mètres carrés, qui devront être entièrement financés par le privé. Ils détaillent que cette proposition législative actuelle est donc clairement redondante par rapport au système Valorlux et n’apportera aucune plus-value écologique. Les coûts seuls de la main-d’œuvre pour exploiter ces centres s’élèveront à 12 millions d’euros.
