750 euros, c’est le montant dont devront s’acquitter les commerçants s’ils laissent la porte de leur enseigne ouverte alors que la climatisation ou le chauffage fonctionne. Cette mesure prise en France par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ne semble actuellement pas à l’ordre du jour au Luxembourg.
«Nous recommandons évidemment de fermer les portes lorsque la climatisation ou le chauffage est activé. Nous appelons au bon sens des commerçants au vu de la situation actuelle relative à l’énergie», commente le ministère de l’Environnement.
«La CLC ne prendra pas d’initiative à ce niveau», répond simplement son directeur adjoint, Claude Bizjak. Les commerçants marchent sur un fil avec, d’un côté, la crainte de voir la fréquentation de leur boutique diminuer si la porte est constamment fermée et, de l’autre, celle de susciter l’agacement de clients sensibles à la cause environnementale, sans oublier celle de voir leur facture énergétique flamber, vu les écarts de températures conséquents entre l’air climatisé ou chauffé et l’air extérieur.