Il y a un an, les syndicats LCGB et OGBL étaient proches d’un accord national avec la confédération luxembourgeoise du commerce (clc) sur la question du travail le dimanche . Mais après deux mois de discussions, les négociations avaient été interrompues. La Confédération luxembourgeoise du commerce avait alors invoqué l’intransigeance de l’OGBL sur le dossier pour justifier cette rupture.
Mais le 6 avril prochain, LCGB et OGBL vont se remettre à la table des négociations avec la clc afin d’avancer sur ce dossier. Le but est d’arriver à un accord au niveau national, permettant de mieux encadrer le travail le dimanche, notamment dans le secteur du commerce.
Faute d’accord national, les syndicats ont négocié cette année individuellement des conventions collectives avec une attention particulière autour du travail dominical, notamment dans la grande distribution. La dernière en date a été signée avec Cactus sous l’impulsion du LCGB, même si l’OGBL y est majoritaire. «C’est une demande des salariés. Nous avons effectué une enquête de terrain dans le secteur et nous avons constaté que les salariés veulent travailler le dimanche afin de profiter d’une meilleure rémunération. Mais travailler seulement quatre heures n’était pas forcément l’idéal, notamment pour les frontaliers qui font les trajets pour finalement ne travailler que quatre heures. Nous avons donc pris l’initiative de négocier avec les différentes sociétés pour avancer sur ce dossier avec deux axes: le volontariat et la contrepartie financière», explique Robert Fornieri, secrétaire général adjoint du LCGB.