Il n’y aura vraiment plus de saisons dans la mode cette année. Alors que les commerçants du secteur s’appuient traditionnellement sur le retour des beaux jours pour réaliser de belles affaires, la première quinzaine grise et venteuse de mars, suivie par les deux premières semaines du confinement, a douché leurs espoirs printaniers.
«Mars, avril et mai, c’est normalement le moment le plus important, les gens sont positifs, ils attendent le beau temps pour acheter de nouveaux vêtements, et puis il y a Pâques, les communions, les mariages…», énumère Jean-Paul Herber, membre du conseil d’administration de la Fédération de la mode, la Femo, affiliée à la CLC.
Comble du hasard malheureux, la fermeture des commerces non essentiels décrétée par les autorités pour des raisons sanitaires depuis un mois aura laissé filer de beaux jours aux commerçants. Et autant d’affaires possibles.