Mais ce système d’indexation des prix n’est pas généralisé dans le domaine du transport. «Ce n’est pas un système dynamique», assure Ben Frin, chief financial officer de la société de transport Arthur Welter. «Si le diesel augmente demain, mon tarif va s’adapter au plus tôt un mois plus tard et jusqu’à trois mois après la première augmentation. Ce n’est pas une réelle couverture et il faut prévoir de la trésorerie», ajoute-t-il.
En début de semaine, le prix du diesel affichait une augmentation de 25% depuis le début de l’année. Trois jours plus tard, et une augmentation de 0,384 euro par litre faisant passer le prix au-dessus des 2 euros le litre, le diesel affichait alors une augmentation de 52,8% depuis le 1er janvier.
Pour la société Pinzler, la facture de carburant est de plus de 1,5 million d’euros. Du côté d’Arthur Welter, la société consomme 12 millions de litres de diesel pour une flotte totale de 800 véhicules. «Chaque cent d’augmentation grève de 120.000 euros notre résultat net», précise Ben Frin.
(Écrit par Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)