Pharmacie 2030 : un Livre Blanc complet et moderne

Pharmacie 2030 : un Livre Blanc complet et moderne

En complément de l’interview croisée de M. Alain de Bourcy, Président du Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois (SPL) et de Mme. Claude Hostert-Pfeiffer, membre du conseil d’administration du SPL et chef de projet Pharmacie 2030, focus sur quelques points importants du Livre Blanc « Pharmacie 2030 : Une vision pour la pharmacie d’officine au Luxembourg » qui montrent la pertinence et modernité de cet outil dévoilé en début d’année…

Le Livre Blanc de la pharmacie d’officine au Luxembourg, présenté lors du grand événement annuel du SPL le 19 janvier dernier, veut exposer les défis et les opportunités qui se présentent au pharmacien d’officine du Luxembourg et la façon dont celui-ci souhaite être impliqué davantage dans les politiques de santé du futur proche. Le but ultime étant de faire face, aux côtés des autres acteurs de la santé, aux défis posés au système de santé local, par la concurrence qu’il rencontre et par le renouvellement et la pérennisation de l’attractivité du métier de manière générale. Parmi ces défis thématiques, étudiés et développés de manière très détaillée dans ce document-cadre, certains démontrent l’implication du SPL et des pharmaciens du Luxembourg dans l’étude et le développement de solutions idoines modernes, en adéquation avec la conjoncture et l’évolution de la société actuelle.

Ainsi, outre l’accessibilité, la disponibilité, les soins pharmaceutiques et le conseil procurés aux patients, de nouvelles questions se posent plus que jamais et des chemins de réflexion y sont déjà dédiés, à l’instar du volet digital – et de l’« e-santé » en général, qui doit être pris en compte dans une société toujours plus tournée vers le numérique. Si son développement ouvre de nombreuses portes pour l’avenir, notamment via la dématérialisation des documents (carnets de santé et de vaccination, prescriptions…), le processus n’en est qu’à son début. Les avancées technologiques offrent aussi la possibilité d’un monitoring à distance des patients en leur proposant par exemple des applications de rappel de prise de leurs médicaments à des heures fixées préalablement ensemble. Les pharmaciens d’officine pourraient de plus faire le suivi des patients à risque, surveiller certains de leurs paramètres ainsi que leurs progrès dans leur traitement…

Autre aspect sociétal très présent dans les esprits depuis la pandémie de Covid-19 : la livraison – des médicaments dans le cas présent naturellement. Pour les patients ne pouvant plus venir chercher eux-mêmes leurs médicaments à la pharmacie, les pharmaciens d’officine assurent un service de livraison à domicile, surtout à l’échelle du quartier. Mais une livraison plus généralisée pose des questions de premier ordre : la responsabilité du livreur pour une marchandise aussi sensible, le maintien de la chaine du froid pour certains médicaments ou encore les conditions de livraison… Avec la politique de maintien à domicile et le virage ambulatoire, ce service doit pouvoir être développé et étendu. Une thématique on ne peut plus contemporaine, tout comme le recyclage des médicaments, qui montre à quel point le rôle du pharmacien est primordial dans le soin des patients, en complément de celui – évident lui aussi – du médecin.

C’est dans cette approche complémentaire que s’inscrivent également les revendications du SPL en ce qui concerne deux thématiques très fortes et forcément d’actualité : le dépistage et la vaccination. Pour cette dernière, l’évolution de la situation est déjà constatable sur le terrain, avec quelque 8000 patients vaccinés contre le Covid-19 en officine en 2022, ce qui montre une acceptation et une demande non négligeables. Le but est à présent simple : inclure la grippe, pour toujours augmenter la couverture vaccinale et du pays, de diminuer le nombre d’arrêts maladie dus à la grippe et de faire baisser le risque de contaminations à risque. En matière de prévention, les ambitions sont grandes, avec l’augmentation de l’implication du pharmacien d’officine dans les grandes campagnes de prévention – comme celle contre le diabète, la tension et les AVC ou encore le tabac – et établir à terme un calendrier annuel identifiable, qui s’imposerait comme un vrai rendez-vous préventif pour la population.

Enfin, dans un pays qui ne propose pas de formation supérieure en pharmacie, le pharmacien d’officine au Luxembourg souhaite représenter toujours plus la fonction de formateur et de promoteur bienveillant de son métier auprès des jeunes générations, que ce soit en tant que maître de stage pour les étudiants.es mais aussi auprès des classes de secondaire lors d’événements ad hoc… .

Toutes les thématiques de réflexion et de travail ainsi que les revendications du SPL quant à sa vision pour la pharmacie d’officine au Luxembourg d’ici 2030 sont à retrouver dans le Livre Blanc.

▶ Pour une copie digitale du Livre Blanc, prière de contacter le Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois au contact@pharmacie.lu

 

 

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Lire en entier l’interview croisée de M. Alain de Bourcy et de Mme. Claude Hostert-Pfeiffer

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Quels enjeux pour la pharmacie d'officine d'ici 2030 ?

Recrutement, attractivité et rôle de pharmacien référent : quels enjeux pour la pharmacie d’officine d’ici 2030 ?

Alors que les élections législatives luxembourgeoises arrivent à grands pas, le Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois (SPL) organisait en début d’année son rendez-vous annuel. Un rassemblement du tissu social et économique de la profession qui revêtait cette année un volet forcément revendicatif dans le contexte politique actuel. Une occasion parfaite pour s’entretenir avec le président du SPL, Alain de Bourcy, et Claude Hostert-Pfeiffer, administratrice auprès du SPL et directrice de la pharmacie Ginkgo à Luxembourg…

 

Le 19 janvier dernier, le Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois a organisé un grand événement sur la thématique « Pharmacie 2030 : Une vision pour la pharmacie d’officine au Luxembourg ». Quels en étaient les enjeux et pourquoi cette date ?

Alain de Bourcy : « Il s’agit en fait d’une date de rassemblement traditionnelle pour le Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois, juste après le passage à la nouvelle année. S’y rassemble alors tout le tissu économique et social de la profession de pharmacien, avec les praticiens, les partenaires, la CNS et les ministères de la Santé et de la Sécurité sociale… Pour cette édition 2023, à quelques mois des nouvelles élections, il semblait pertinent de mettre en avant nos espoirs et nos revendications pour notre profession, en présence des décideurs concernés et d’un public averti. »

 

Comment décririez-vous la situation actuelle génératrice de ces revendications ?

Alain de Bourcy : « Il y a aujourd’hui un véritable besoin de prise de conscience de la part du gouvernement. Les pharmaciens se sentent parfois ‘loin de la ministre’, notamment dans le cadre du plan hospitalier, de la réévaluation des honoraires des médecins… Il faut plus de discussions, dans une approche vertueuse de conciliation et d’avancée commune et réfléchie. Je suis d’avis que les antagonismes ne servent pas ce genre de progression bénéfique à tous et qu’il est plus constructif de présenter des dossiers complets et travaillés – dont la non-considération pourrait alors relever du manque de volonté. L’événement du 19 janvier a ainsi joué le rôle de mise en lumière de ces dossiers. »

 

Quelles sont les attentes prioritaires de la part des pharmaciens d’officine luxembourgeois suite à cet échange du 19 janvier dernier ?

Claude Hostert-Pfeiffer : « Je suis tout d’abord ravie que cette soirée du 19 janvier, qui avait également pour but la présentation du livre blanc de la Pharmacie 2030, ait rencontré un tel succès. Aussi bien auprès des pharmaciens présents en grand nombre qu’auprès des parties prenantes du ministère de la Santé, de la CNS, du Collège médical et autres. Comme nous ne cessons de le répéter, le pharmacien d’officine en tant que membre du système de santé doit jouer un rôle encore plus important dans la santé publique, et ce, dans l’intérêt du patient. Le pharmacien en tant que professionnel de la santé hautement qualifié est pour un grand nombre de patients le premier interlocuteur en cas de maladie ou de question plus générale en rapport avec la santé.

C’est pourquoi nous aimerions développer, avec les instances en charge, différents services de soins pharmaceutiques suivant un même protocole validé. À court terme nous souhaiterions développer en officine la vaccination contre la grippe et jouer un rôle actif dans la prévention et la détection du diabète lors de la journée mondiale du diabète qui a lieu chaque année le 14 novembre. À plus moyen terme, nous voulons instaurer le rôle de pharmacien référent et le service de nouvelle médication, afin – concernant ce dernier – d’augmenter l’observance des traitements et de détecter rapidement tout problème en relation avec le traitement médicamenteux prescrit.

Et comme dans bon nombre d’autres pays européens, le service de revue de la médication et les cercles de qualité pharmacien-médecins sont d’autres services à grande valeur ajoutée pour le patient et le système de santé. Notre attente envers les politiques et décideurs est que nous puissions rapidement travailler ensemble à l’élaboration de ces services. »

 

Les problématiques soulevées par ces dossiers, tout comme le rôle de pharmacien référent, ont été abordées lors de la table ronde, un des temps forts de l’événement. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Alain de Bourcy : « Les besoins les plus urgents concernent la rémunération des services pharmaceutiques, mais aussi et surtout le recrutement de personnel qualifié, de préparateurs et de pharmaciens diplômés. Le rôle du pharmacien dans la prise adéquate et contrôlée de médicaments est primordial ! Les patients mal renseignés peuvent être sujets à des accidents iatrogènes parfois graves suite à des effets indésirables non considérés. Des risques qui augmentent avec les personnes âgées et/ou en situation de polymédication… Le pharmacien joue également un rôle dans la gestion des stocks et des ruptures de médicaments, afin de garantir le plus de disponibilité possible. Quant à la fonction de pharmacien référent, elle permettrait un meilleur contrôle régulier des patients et de leur médication. L’augmentation de couverture vaccinale contre la grippe au Luxembourg, la prise en charge de l’asthme ou encore la prise d’insuline sont également des volets à aborder dans le cadre de ce rôle souhaité par le SPL…»

Claude Hostert-Pfeiffer : « Le pharmacien référent a la charge de développer, avec l’accord du patient et avec son aide, le plan de médication juste et actuel de celui-ci. Ceci permet de maintenir toujours le dialogue avec le patient sur ses médicaments, de détecter d’éventuels doublons, des interactions ou encore de parler d’éventuels effets indésirables liés aux médicaments. Un plan de médication correct et mis à jour est également d’une grande importance quand le patient consulte un nouveau médecin ou est hospitalisé. L’idéal serait qu’il soit accessible aux médecins, aux pharmaciens et au personnel soignant via le dossier de soins partagé digital du patient. »

 

Quelles mesures pourraient être prises, notamment de la part de la CNS, pour impliquer davantage le pharmacien, par exemple en matière de dépistage du diabète et d’épargne ?

Claude Hostert-Pfeiffer : « Tout d’abord, il faut savoir que le diabète sera en 2030, selon l’OMS, la 7e cause de décès dans le monde. Il faut donc mettre en route tous les leviers possibles afin de prévenir cette maladie insidieuse. Avant le diagnostic d’une personne diabétique, celle-ci a été d’abord prédiabétique – un stade encore réversible de la maladie – et avant cela, simplement une personne au mode de vie favorisant le développement d’un diabète. Le pharmacien pourrait participer activement dans la prévention en proposant au patient la mesure de sa glycémie, en l’informant sur les facteurs de risque et en le conseillant sur un mode de vie plus sain – en mangeant mieux et en bougeant plus par exemple… Ce n’est qu’en impliquant tous les acteurs de la santé que des résultats tangibles peuvent être atteints.

Ensuite, le ministère de la Santé mène régulièrement des campagnes de sensibilisation et il serait intéressant de s’appuyer davantage sur le savoir des pharmaciens lors de ces campagnes. Une personne diabétique devra suivre des traitements médicamenteux stricts pour le reste de sa vie. Ce patient coûtera cher à la CNS de par cette médication et les risques de santé inhérents à la maladie, comme les problèmes cardio-vasculaires ou les problèmes de neuropathies, pour ne citer que ceux-ci.

Dans d’autres pays européens, le pharmacien d’officine est également habilité à effectuer certains actes qu’il ne peut pas proposer au Luxembourg :  des tests pour la détection d’une éventuelle infection par streptocoques au niveau de la gorge par exemple. En cas de test positif, le patient est redirigé vers son médecin traitant afin d’avoir un antibiotique. Ou encore la prise de la tension artérielle avec redirection du patient vers son médecin traitant en cas de pression trop élevée. Beaucoup de personnes avec une pression artérielle élevée l’ignorent et ont un risque plus élevé de faire un accident vasculaire cérébral (AVC). Un patient ayant fait un AVC et ayant des séquelles , au-delà de la tragédie personnelle que représente évidemment un tel événement, coûte évidemment cher au système de santé.

 

Lors de l’événement du 19/01, Koen Straetmans, président du Groupement Pharmaceutique de l’Union européenne, était également présent. Comment se positionne justement le Luxembourg dans le contexte européen en matière de pharmacie d’officine ?

Alain de Bourcy : « Je vais simplement rappeler ici les grands besoins de recrutement auxquels la pharmacie fait face aujourd’hui, au Luxembourg, mais aussi dans tout le reste de l’Union européenne. Malgré certains quotas assurés, les pharmaciens font face à une concurrence croissante, notamment en matière de parapharmacie.

Cette concurrence est un défi pour la profession, car elle ne s’engage pas sur un service du niveau de celui propre aux pharmaciens : gardes, nuits, conseils et solutions propres à notre métier. Le travail spécialisé ou encore les préparations magistrales doivent être rémunérés à leur juste valeur, ne serait-ce que pour la viabilité nécessaire du rôle de pharmacien. On ne peut pas tout calquer sur des impératifs économiques… »

Claude Hostert-Pfeiffer : « Au Luxembourg, la répartition géographique permet à chaque patient de se rendre dans une pharmacie en moins de 20 minutes. Ceci est un grand avantage. Par contre, dans le contexte européen, nous faisons partie des pays qui proposent le moins de services de soins pharmaceutiques. Ceci est peut-être dû au fait que nous ne menons que très peu de recherche dans ce domaine, vu qu’il n’y a pas de cursus en pharmacie à l’Université du Luxembourg. Par contre, je suis convaincue que les pharmaciens luxembourgeois sont prêts à s’investir dans de nouveaux services à la condition qu’ils soient développés de concert avec le ministère de la Santé et la CNS et qu’ils soient rémunérés. De nombreuses études menées dans d’autres pays européens démontrent les économies qui peuvent être réalisées par le pharmacien pour le système de santé et dans l’intérêt du patient…

J’aimerais toutefois évoquer l’association pharmacare.lu – une asbl fondée par des pharmaciens dans le but de promouvoir les soins pharmaceutiques au Luxembourg – qui a mené un projet-pilote au Luxembourg de 2019 à 2021 sur l’entretien pharmaceutique pour patients asthmatiques. Le rapport conséquent va être publié très prochainement et il pourrait servir pour le développement des premiers services ! »

 

À quelques semaines de nouvelle élection législative, quel est le message que vous souhaitez adresser au prochain gouvernement luxembourgeois ?

Claude Hostert-Pfeiffer : « À la sortie de la pandémie, nous nous voyons confrontés à de nombreux défis concernant la pérennité de nos systèmes de soins. Croissance de la population, manque de médecins, de personnel soignant, de pharmaciens… Il est temps de revaloriser ces professions. Je souhaite que le prochain gouvernement soit assez sensibilisé à cette problématique et qu’il ait le courage d’adapter le cadre législatif rapidement, de façon à ce que le développement des services de soins pharmaceutiques devienne une réalité. »

Alain de Bourcy : « La rémunération, le recrutement, le rôle de pharmacien référent… Les problématiques et les demandes inhérentes évoquées le 19 janvier dernier concourent à une valeur primordiale : l’attractivité de la profession de pharmacien. Une valeur fortement liée à son importance et son expertise. Voilà ce que le SPL souhaitait mettre en lumière sous la thématique « Pharmacie 2030 : une vision pour la pharmacie d’officine au Luxembourg. »

 

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Communiqué de presse & galerie photos « Une vision pour la pharmacie d’officine au Luxembourg »

Le 19 janvier dernier, en présence de Madame la Ministre Paulette Lenert, le Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois (SPL), Fédération affiliée à la clc, a eu le plaisir d’organiser une conférence relative au futur de la pharmacie d’officine au Luxembourg, qui s’est déroulée au European Convention Center. Elle a réuni les membres du SPL, mais également des représentants du gouvernement, des institutions étatiques et des professions de santé.

La soirée a débuté par la présentation du livre blanc du SPL : “Pharmacie 2030, une vision pour la pharmacie d’officine au Luxembourg”.

Le Président du Groupement Pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE) a tenu ensuite une intervention sur “The contribution of Community Pharmacists to the health system across Europe”.

Puis les présentations des intervenants ont été suivies d’une table ronde quant au futur de la pharmacie. Des représentants de différentes instances et institutions y ont participé tels que Madame Paulette Lenert (représentée à la table ronde par son 1er conseiller, Monsieur Laurent Mertz), Ministre de la Santé, Monsieur Koen Straetmans, Président du GPUE, Monsieur Christian Oberlé, Président de la Caisse National de Santé et Monsieur Alain de Bourcy, Président du SPL.

Le livre blanc, document stratégique pour le secteur, est le fruit d’une analyse complète entamée par le SPL et ses membres depuis 2019, regroupant les recommandations pour le futur de la pharmacie sur une perspective de dix années.

À l’horizon 2030, les 8 axes stratégiques suivants ont alors été définis :

  1. Élaborer des services de soins pharmaceutiques dans le but d’augmenter l’observance thérapeutique du patient aux traitements prescrits, et de réduire les coûts liés à l’inobservance et à l’erreur de prescription.
  2. Mettre fin aux quotas, aux ruptures de stocks et aux indisponibilités des médicaments au Luxembourg.
  3. Développer la médecine préventive, le dépistage de nombreuses maladies chroniques,
    ainsi que les programmes de vaccination, le pharmacien devant être défini comme une des pierres angulaires de cette triade.
  4. Promouvoir et développer la digitalisation et l’interdisciplinarité, afin de réussir le virage ambulatoire.
  5. Revaloriser les pharmacies luxembourgeoises comme pôles de santé et centres de compétences du médicament.
  6. Redéfinir de manière juste et équitable la structure de rémunération pour le pharmacien d’officine tenant compte du niveau de formation et du temps investi, du prix de revient des infrastructures et du matériel engagé. La systématisation des services pharmaceutiques engendrera des économies potentielles notamment par la diminution des hospitalisations dues aux iatrogénies médicamenteuses. Une partie de ces économies sera réattribuée à la rémunération des pharmaciens d’officine sous forme d’honoraires pharmaceutiques.
  7. Réintroduire et développer les études de sciences pharmaceutiques à l’Université
    du Luxembourg. Des synergies avec les études de médecine peuvent être créées. La formation professionnelle continue doit devenir une obligation légale.
  8. Impliquer activement les pharmaciens d’officine dans des projets de recherche et des projets-pilote développés au Luxembourg.

 

Le document “Pharmacie 2030 : Une vision pour la pharmacie d’officine au Luxembourg” est disponible sur simple demande auprès du SPL sur contact@pharmacie.lu.

Contact : Théo BIEWER, Conseiller clc pour le SPL
Email : theodore.biewer@clc.lu
Tél : 439 444 700

 

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Galerie photos

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© Michel Brumat

secteurs de l’enfance et du voyage

CONNECT by clc : En bonne collaboration avec les secteurs de l’enfance et du voyage, les formations s’adaptent

Adéquation entre les besoins d’un secteur et les capacités de ses salariés, mais aussi meilleure spécialisation de ces derniers : la rentrée 2022 voit une progression qualitative dans la formation dédiée aux secteurs de l’enfance et du voyage. Élément à noter : tant le DAP Éducation que le DT Tourisme et Communication ont été configurés en bonne intelligence avec les représentants des secteurs concernés. Ce pragmatisme constitue incontestablement une voie à privilégier.

Le secteur des voyages a été particulièrement exposé à la crise du Covid. Miné par la chute brutale de l’activité, due à la réduction radicale des possibilités de se déplacer, il a dû faire le gros dos, en s’appuyant sur les possibilités de chômage et de formations. Mais il s’est aussi redéfini, les agents étant forcés par les circonstances à suivre l’évolution de la situation sanitaire dans les différents pays, à jongler avec les annulations, à analyser les clauses des assurances… Cette capacité d’adaptation, le sens de la communication, les responsables du secteur veulent les retrouver dans leurs bureaux. « Le métier de l’agence de voyages n’est pas sur le déclin, toutefois le secteur doit intensifier sa communication avec les clients afin de leur redonner confiance », estime Cécile Mariani, directrice générale de RTK International.

Le DT (diplôme de technicien) « tourisme et communication », proposé dès la rentrée par l’École d’Hôtellerie et de Tourisme du Luxembourg à Diekirch, se propose de couvrir les volets « culture générale touristique », service au client, outils informatiques et langues. « L’ancienne formation était fort orientée hôtellerie et restauration, explique Cécile Mariani. En agences de voyage ou offices du tourisme, cela ne nous intéresse moins. Les nouveaux cours seront plutôt orientés sur les destinations de voyage principales, en commençant par le Luxembourg puis les pays limitrophes (Allemagne, France, Belgique, et les Pays-Bas) durant les 2 premières années. Puis l’accent sera porté sur les destinations touristiques plus lointaines, puisque les élèves auront gagné en maturité. Le cursus a été mis sur pied grâce à une collaboration entre l’ULAV (Union luxembourgeoise des agences de voyage), la Chambre des salariés, le ministère du Tourisme ainsi que les enseignants.

 

 

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Les pharmacies sont prêtes à en faire plus

CONNECT by clc : « Les pharmacies sont prêtes à en faire plus »

Pendant la crise du COVID, le réseau des pharmacies ouvertes au public a joué un rôle essentiel pour soutenir les communautés locales et garantir un accès continu aux traitements et aux soins. Les pharmaciens ont répondu présents et les officines sont restées accessibles 24h/24h et 7j/7, même pendant les confinements.

Les pharmaciens ont œuvré en première ligne pour fournir conseils, traitements et orientations sur les maladies les plus courantes, parvenant ainsi à limiter les visites inutiles aux urgences. Elles ont démontré la valeur qu’elles représentent pour les patients comme pour le système de soins de santé.

Les officines ont joué un rôle croissant dans les stratégies de dépistage de la COVID-19, principalement pour les cas asymptomatiques. Elles ont participé à deux reprises au programme de distribution gratuite des tests rapides à la population, #Lëtzebuergtestsech, et ont contribué à assurer l’approvisionnement de la population en tests rapides pour leurs besoins personnels.

À noter que d’ailleurs, les citoyens peuvent toujours se faire tester directement en pharmacie grâce à des tests antigéniques rapides réalisés par des pharmaciens dûment formés, conformément aux protocoles établis en collaboration avec les autorités. Les pharmaciens ont également été formés pour permettre de contribuer à une orientation appropriée des patients éventuellement testés positifs à la COVID-19.

 

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Forum Sécurité-Santé au Travail 2022

Forum Sécurité-Santé au Travail 2022

Les organisateurs et partenaires du Forum Sécurité-Santé au Travail ont le plaisir d’annoncer que la 15e édition du Forum SST se déroulera en format salon (exposants, workshops, remise du Prix SST) le 26 octobre 2022.

Le Forum SST se déroule tous les deux ans à LuxExpo The Box et réunit plus de 100 exposants autour de la sécurité-santé au travail. Les visiteurs peuvent y découvrir une offre élargie d’équipements, d’outils et de services pour mettre en place une culture de prévention en entreprise, échanger avec d’autres professionnels ou encore participer à des workshops. Le Forum s’inscrit dans la stratégie nationale de prévention VISION ZERO, qui défend l’idée que tous les accidents du travail peuvent être évités et qu’un monde sans accidents graves ni mortels est possible.

Lors de la séance officielle, le Prix Sécurité-Santé au Travail est décerné par Paulette Lenert, Ministre de la Santé, Claude Haagen, Ministre de la Sécurité sociale, et Georges Engel, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire. Ce prix permet de valoriser des entreprises qui ont mis en place des projets innovants dans les domaines de la sécurité, de la santé et du bien-être au travail.

Les inscriptions sont ouvertes :

Visiteurs : délai d’inscription le 26 octobre 2022

Exposants : délai d’inscription le 16 septembre 2022

Animateurs de workshops : délai d’inscription le 16 septembre 2022

 

Programme

8h00 : Ouverture du Forum

09h00 – 10h00 : Séance d’ouverture officielle du Forum SST

10h00 – 17h00 : Workshops et animations

18h00 : Fin du 15e Forum SST

 

 

Plus d’informations sur le site officiel de la Vision Zero

Le logement

Carte Blanche : « Le logement – secteur privé mal-aimé »

Le secteur privé réalise 95 % des logements neufs au Luxembourg et est l’acteur numéro 1 du secteur. La Chambre immobilière (CIGDL) d’abord, la Chambre des Métiers/Fédération des Artisans ensuite et finalement l’Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) ont exprimé leur souhait pour participer activement dans le débat du logement qui commence à gangréner notre société et à mettre en péril notre développement économique.


Le Ministère du Logement a lancé les 11 et 12 mai derniers les Premières Assises du Logement. Le grand absent : le secteur privé et ceci malgré de nombreuses initiatives et appels pour y être associé afin de contribuer activement à la recherche de solutions par des approches innovantes. Comment imaginer des avancées concrètes dans le dossier du logement abordable – plus de 30 000 logements abordables manquent au Luxembourg pour une production annuelle de logements neufs de quelque 4000 unités, ce qui démontre l’ampleur titanesque de la tâche – en continuant d’appliquer les anciennes recettes Ce n’est pas nouveau que ce ministère démontre sa frilosité, voir sa répugnance, envers, le secteur privé. Le projet de réforme de la loi de 1989 sur les aides d’Etat exclut clairement le secteur privé de toutes formes d’aides étatiques, ce qui, de facto, l’exclut du secteur des logements abordables tant nécessaires !

 

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Transition énergétique

Grand Format : « Transition énergétique : état et entreprises dans le même bateau »

Transition énergétique  – Avec des objectifs ambitieux pour 2030 et 2050, la décarbonation de l’économie va imposer des virages importants, parfois même des changements complets de modèle. Les craintes des commerçants et des entreprises sont réelles, mais les politiques assurent en tenir compte. Paradoxalement, la guerre en Ukraine complique la donne, en même temps qu’elle encourage à mettre en place un nouveau paradigme. Le ministre de l’Économie Franz Fayot et celui de l’Énergie Claude Turmes détaillent les axes du gouvernement luxembourgeois pour assister les entrepreneurs dans la transition. Aides directes et accompagnement vers de nouvelles façons de produire ou de travailler sont au centre des dispositifs, qui se compléteront progressivement jusqu’à la fin de l’année. En vedette : le Pacte climat pour les Entreprises, que les ministres annoncent bien doté.

Pour illustrer le sujet, rien de tel qu’une immersion sur le terrain, dans l’agitation des Halles de Luxembourg. À la Provençale, le poids de la transition énergétique va surtout porter sur deux secteurs : les transports et l’énergie nécessaire au fonctionnement des bâtiments. Quand on parle de transition, le grossiste en produits alimentaires de Leudelange a un gros atout : groupe familial, il peut, et préfère, réfléchir à long terme sur l’évolution de son modèle. Georges Eischen, l’un des trois associés gérants, n’attend pas d’être devant un mur : il réfléchit et anticipe. À la fin de l’année, il fera le choix d’un camion électrique, avec ses compartiments froids adaptés. Mais le modèle de cette transition repose sur un élément essentiel : un soutien massif de l’État. Sans cela, pas d’évolution tenable.

 

 

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livres

Découvrez tous les mois les coups de cœur des libraires luxembourgeois !

Les livres des libraires luxembourgeois

Qu’aimez-vous venir faire dans une librairie ? « J’adore y dénicher le livre que je ne cherche pas ! »

Pour vous accompagner dans les trouvailles des pépites de la littérature luxembourgeoise, la Fédération Luxembourgeoise des Libraires (FLL) a lancé une initiative commune autour du livre. Chaque mois, dans les Bestseller Bicher aus Lëtzebuerg, un.e libraire partagera les coups de cœur de sa librairie dans les catégories romans, livres pour enfants et ouvrages spécialisés luxembourgeois.

 


Les libraires luxembourgeois

Vous souhaitez en savoir plus sur la Fédération Luxembourgeoise des Libraires ?

La Fédération Luxembourgeoise des Libraires compte actuellement 15 membres. L’association a pour objet de représenter les intérêts de ses membres auprès d’autorités, organismes culturels et autres institutions ou organisations, tant au Luxembourg qu’à l’étranger; développer les relations confraternelles entre ses membres et d’organiser les relations publiques en faveur du livre et la promotion de la lecture

 


 

 

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Emballages plastiques

Les Frontaliers : « Emballages plastiques, déchets : la réglementation se durcit au Luxembourg »

Centres de recyclage dans les supermarchés, réduction des emballages, mise en place de consignes…Quelles sont les nouvelles mesures prises par le gouvernement ?

Le Luxembourg produit tous les ans 14,8 tonnes de déchets par habitant. Les déchets en plastique représentent environ 42,8 kg par résident. Le constat fait par le gouvernement est sans appel “Trop de déchets recyclables terminent dans la poubelle pour déchets ménagers“.

 

Emballages plastiques et emballages carton

Mercredi 27 avril 2022, la Chambre des députés a voté 5 lois dit “Paquet économie circulaire” dont les objectifs principaux restent la prévention et la réduction des déchets. Il fournit également le cadre légal pour réduire le plastique à usage unique, le dépôt de déchets sauvage et le gaspillage alimentaire. Quelles vont être les règles au Luxembourg ?

Les résidents luxembourgeois devront respecter la consigne sur les emballages. Dès 2023, les établissements de plus de 400m² devront disposer d’un point de reprise des emballages de leurs produits. Il est prévu dans la nouvelle réglementation qu’en 2023, la suppression des emballages plastiques pour les fruits et légumes vendus en dessous de la quantité d’1,5kg.

Les supermarchés de plus de 1.500m² devront disposer de points de collecte du carton, du verre et du plastique dès 2024.

En ce qui concerne la publicité dans les boîtes aux lettres, elle sera interdite à partir de 2024. Seules, les personnes ayant mis un autocollant réclamant des dépliants publicitaires sur leur boîte aux lettres pourront en recevoir.

 

 

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