L’épineuse problématique du licenciement du salarié malade

CONNECT by clc : L’épineuse problématique du licenciement du salarié malade

 salarié malade

Un des grands principes en droit du travail luxembourgeois est celui de la protection contre le licenciement, y compris pour faute grave, du salarié durant la maladie. Ce principe restreint manifestement le droit de l’employeur de procéder au licenciement dudit salarié. Toutefois, il existe certaines exceptions grâce auxquels, un employeur peut néanmoins procéder à un tel licenciement, même durant la maladie du salarié.

 

Le déclenchement de la protection contre le licenciement en cas de maladie du salarié

Les obligations incombant au salarié

Pour bénéficier d’une protection contre le licenciement, le salarié malade est tributaire d’une double obligation.

  • Information de l’employeur

Le salarié doit avertir son employeur, personnellement ou par personne interposée, oralement ou par écrit (appel téléphonique, courriel, fax, sms, message laissé sur le répondeur, etc.). Le salarié avisé procédera vraisemblablement par écrit afin de se ménager une preuve de l’information transmise.

Cette obligation d’information doit avoir lieu le jour même de l’empêchement et en principe le plus tôt possible. Elle peut également se faire avant même que l’incapacité de travail ne survienne dans certaines situations.

Dès que l’employeur est informé de l’incapacité de travail de son salarié, ce dernier est protégé temporairement contre le licenciement jusqu’à l’expiration du troisième jour suivant le début de l’absence du salarié.

Concernant la nature de l’information à transmettre à l’employeur, le salarié doit exprimer formellement et clairement à son employeur qu’il est incapable de travailler.

Il n’a toutefois pas l’obligation d’indiquer la durée de l’absence.

  • Remise du certificat médical à l’employeur

Le salarié doit remettre un certificat médical à son employeur au plus tard le troisième jour suivant le début de l’incapacité de travail (ou le huitième jour en cas d’hospitalisation urgente), et ce, peu importe la durée de l’absence.

Le salarié peut également fournir un certificat médical à son employeur, sans l’avoir averti préalablement de son incapacité de travail. Dans ce cas, il bénéficie de la protection contre le licenciement uniquement à partir du moment où l’employeur est en possession dudit certificat.

  • Prolongation de l’incapacité de travail

Le salarié qui souhaite prolonger son incapacité de travail devra à nouveau accomplir ces deux obligations prémentionnées pour continuer de bénéficier de la protection contre le licenciement.

 

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Projet de loi relatif au harcèlement moral

Projet de loi relatif au harcèlement moral : quels changements ?

À l’heure actuelle, le harcèlement moral est notamment régi, en droit du travail, par les dispositions prévues par une convention du 25 juin 2009 déclarée d’obligation générale, prévoyant certains principes et recommandations en la matière, mais ne comportant pas de sanctions particulières de sorte que celle-ci n’a pas de réelle force contraignante. Les salariés victimes de harcèlement moral sur le lieu de travail doivent baser leur action judiciaire en dommages et intérêts sur l’exécution de bonne foi de tout contrat (y inclus le contrat de travail) prévue par le Code civil – actions qui aboutissent rarement en pratique notamment pour défaut de preuve dans le chef du salarié.

Quels donc sont les changements prévus par le projet de loi en discussion et aurontils un réel impact ?

DÉFINITION

Le Projet de loi définit le harcèlement moral de manière plus large que la Convention de 2009, notamment en ce (i) qu’il ne se limite pas à des faits « commis par des personnes relevant de l’entreprise » de sorte que le harcèlement devient juridiquement envisageable non seulement par rapport aux salariés de l’entreprise, mais également par rapport à des clients ou des prestataires de service par exemple, et en ce (ii) qu’il précise que sont visés tout comportement, acte ou conduite ayant lieu en dehors du temps de travail normal (notamment lors de voyages professionnels, formations professionnels, communication en lien ou du fait du travail)

NOUVEAUTÉS PRÉVUES PAR LE PROJET DE LOI

Obligations de l’employeur :

  • faire cesser tout harcèlement moral dont il a connaissance,
  • en cas de survenance d’un comportement de harcèlement moral envers un salarié, procéder à une évaluation interne qui porte sur l’efficacité des mesures de prévention ainsi que sur la mise en œuvre éventuelle de nouvelles mesures de prévention à prendre,
  • mettre en place des mesures pour protéger les salariés contre le harcèlement moral, lesquelles devront porter au minimum sur sept points repris dans le Projet de loi, qui concernent notamment la définition des moyens mis à la disposition des victimes d’un harcèlement moral pour obtenir de l’aide et la manière de s’adresser à la délégation du personnel, l’investigation rapide et en toute impartialité des faits de harcèlement moral au travail, etc. Le Projet de loi ne prévoit pas sous quelle forme ces mesures seraient à prendre, mais nous estimons qu’elles devraient en principe figurer dans une règlementation interne de l’entreprise. Ces mesures ne pourront être mises en place qu’après implication de la délégation du personnel ou, à défaut, de l’ensemble du personnel.

Moyens d’actions du salarié :

Possibilité de saisir l’ITM: si le harcèlement subsiste après la mise en œuvre des mesures ou si l’employeur s’abstient de prendre les mesures adéquates, le salarié ou la délégation du personnel (avec l’accord du salarié s’estimant victime d’actes de harcèlement) peut saisir l’ITM. Une procédure particulière s’en suivrait dans le cadre de laquelle l’ITM devrait notamment entendre le salarié qui s’estime victime du harcèlement et éventuellement d’autres salariés et l’employeur ou son représentant et dresser – au plus tard 45 jours après réception du dossier – un rapport contenant, le cas échéant, des recommandations et propositions de mesures pour faire cesser les actes de harcèlement moral ainsi qu’une injonction à l’égard de l’employeur. Action en nullité si une mesure de licenciement est prise à titre de représailles : selon le Projet de loi, le salarié ne peut faire l’objet de représailles en raison de ses protestations ou refus opposés à un comportement de harcèlement moral, de telles mesures étant nulles de plein droit.

Toutefois, seule une action en nullité est prévue en cas de licenciement. En outre, dans le cadre d’une telle action il appartiendrait au salarié d’établir que son licenciement constitue une mesure de représailles en lien avec sa plainte pour harcèlement moral, ce qui pourrait s’avérer – selon les circonstances – assez difficile à établir.

 

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drones

CONNECT by clc : « Trois questions à Vincent Pedrini »

L’ensemble des acteurs des drones au Luxembourg se fédère en une Luxembourg Drone Federation (LDF). Celle-ci entend devenir un interlocuteur de référence pour le jeune secteur luxembourgeois des drones. Vincent Pedrini, président de la LDF, revient sur la naissance et les futures missions de la structure.

 

Comment la luxembourg drone fédération est-elle née ?

Le secteur des drones est certes encore jeune, mais actuellement en pleine émergence. Suite à un workshop avec Luxinnovation, nous nous sommes rendu compte que quasi tous les acteurs faisaient face aux mêmes problématiques. Même constat au niveau des administrations et autorités qui définissent les règles applicables à notre secteur ; il manquait un interlocuteur qui représente l’ensemble des acteurs.

Face à cette évidence, il nous semblait nécessaire de lancer le mouvement. Le secteur des drones est largementvsous-estimé dans son potentiel de soutenir multiples secteurs. Il semble donc aussi fondamental de mieux faire connaître les possibilités qu’offre cette technologie et d’en faire la promotion. Étant un pays qui se veut novateur et précurseur, le Luxembourg ne doit pas prendre du retard dans cette nouvelle industrie et a une vraie carte à jouer au niveau européen.

 

 

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3 minutes avec mon avocat

3 minutes avec mon avocat : l’obligation légale d’affichage des prix et services

3 minutes avec mon avocat : l’obligation légale d’affichage des prix et services

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loi déchet

Paperjam : « Ce qu’ils pensent de la loi déchets »

Enthousiastes ou méfiants, la loi déchets votée mercredi ne les laisse en tout cas pas indifférents. Petit passage en revue des avis dans le camp de la politique, de la société, du patronat et des professionnels du tri sélectif.

De la facturation des emballages aux centres de tri en supermarchés en passant par l’introduction d’une consigne sur les boissons, la loi déchets va impacter le quotidien de l’ensemble de la population au Luxembourg.

Et qui dit changement dit évidemment réactions. Voilà un petit tour d’horizon des positions des différents acteurs concernés par ce paquet de cinq textes basé sur les stratégies gouvernementales dédiées au zéro déchet  et à l ’économie circulaire.

 

Le paquet législatif

«Le Mouvement écologique soutient l’approche du ministère qui, dans certaines dispositions, va au-delà des exigences de l’UE», indique le Mouvement écologique dans un communiqué de presse.

À l’inverse, la clc et la FLAD regrettent cet excès et auraient préféré une simple transposition des directives européennes. «Même au niveau de la coalition, nous avons entendu des critiques et doutes quant à l’efficacité des mesures ou encore par rapport au risque de la fuite du pouvoir d’achat», martèle René Grosbusch , président de l’organisation représentant 90% du commerce alimentaire au Luxembourg.

Pour le rapporteur du projet de loi, François Benoy (déi Gréng), «nous faisons un pas important pour passer de la société du tout-jetable à l’économie circulaire».

 

Les centres de recyclage en magasins

«Le centre de collecte des déchets en magasin, ce n’est pas une mauvaise idée en soi», plaide Jean Feyereisen, responsable des publications de l’ULC. «L’idée selon laquelle cela augmenterait les coûts est probable, mais cela n’a pas encore été prouvé.»

La clc, pour sa part, se montre plus critique et parle même d’une «inefficacité écologique et économique». Son directeur adjoint Claude Bizjak doute de la volonté de la clientèle à ramener au magasin des emballages qu’elle a la possibilité de jeter dans un sac Valorlux chez elle grâce au système de collecte en porte-à-porte.

«C’est un système parallèle à Valorlux dont je ne vois pas trop l’utilité», réagit Claude Turping, managing director de Valorlux . Certes le dispositif est déjà expérimenté depuis des années au Cactus d’Howald, mais il est de l’aveu même du responsable «compliqué»: «Nous estimons que la qualité du tri réalisé manuellement par des particuliers n’est pas optimale et que des machines sont plus appropriées pour distinguer par exemple différentes matières d’emballages comme l’acier de l’aluminium.» Claude Turping approuve en revanche l’idée de mettre à la disposition des clients des containers pour qu’ils se séparent – dès la sortie des caisses – des emballages excédentaires et confirme la demande des consommateurs pour ce dispositif.

 

 

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3 minutes avec mon avocat

3 minutes avec mon avocat : le bail commercial

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travail le dimanche

Paperjam : « Nouvelles discussions en vue autour du travail le dimanche »

« C’est un élément important pour nous, trouver une solution pouvant s’appliquer à toutes les entreprises et pas seulement aux entreprises avec une convention collective », Claude Bizjak, Directeur adjoint de la clc.

Début avril, les syndicats et la confédération luxembourgeoise du commerce vont se remettre autour de la table des négociations pour discuter du travail dominical. Voici un an, bien que proches d’un accord, les négociations avaient tourné court.

Il y a un an, les syndicats LCGB et OGBL étaient proches d’un accord national avec la confédération luxembourgeoise du commerce (clc) sur la question du travail le dimanche . Mais après deux mois de discussions, les négociations avaient été interrompues. La Confédération luxembourgeoise du commerce avait alors invoqué l’intransigeance de l’OGBL sur le dossier pour justifier cette rupture.

Mais le 6 avril prochain, LCGB et OGBL vont se remettre à la table des négociations avec la clc afin d’avancer sur ce dossier. Le but est d’arriver à un accord au niveau national, permettant de mieux encadrer le travail le dimanche, notamment dans le secteur du commerce.

Faute d’accord national, les syndicats ont négocié cette année individuellement des conventions collectives avec une attention particulière autour du travail dominical, notamment dans la grande distribution. La dernière en date a été signée avec Cactus sous l’impulsion du LCGB, même si l’OGBL y est majoritaire. «C’est une demande des salariés. Nous avons effectué une enquête de terrain dans le secteur et nous avons constaté que les salariés veulent travailler le dimanche afin de profiter d’une meilleure rémunération. Mais travailler seulement quatre heures n’était pas forcément l’idéal, notamment pour les frontaliers qui font les trajets pour finalement ne travailler que quatre heures. Nous avons donc pris l’initiative de négocier avec les différentes sociétés pour avancer sur ce dossier avec deux axes: le volontariat et la contrepartie financière», explique Robert Fornieri, secrétaire général adjoint du LCGB.

 

 

(Écrit par Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

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Situation Russie - Ukraine

Situation Russie – Ukraine

Sanctions financières internationales

Dans le cadre de la situation actuelle Ukraine/ Russie, nous souhaitons attirer votre attention sur les relations d’affaires que vous pourriez mener avec des personnes, particulièrement de nationalité Russe, se trouvant sur les listes des sanctions financières internationales.

Les sanctions financières internationales visent à interdire, restreindre, ou contraindre le commerce de biens, de technologies et de services ciblés et peuvent inclure des mesures de gel d’avoirs à l’égard de personnes, d’organismes et d’entités liés au Grand-Duché du Luxembourg.

En effet, les interdictions et mesures restrictives s’imposent aux Luxembourgeois, personnes physiques et morales, ainsi que à toutes autres personnes physiques et morales qui opèrent sur ou à partir du territoire luxembourgeois.

Lorsque des mesures de gel d’avoirs sont prises à l’égard de personnes, d’organismes et d’entités, les sanctions visent notamment à imposer un gel de leurs fonds et de leurs ressources économiques, ainsi que de leurs transactions financières ou commerciales.

  • Qu’est ce que les sanctions financières internationales ?
  • Qui est responsable pour l’établissement des sanctions financières internationales au Luxembourg ?
  • Quelles sont les autorités compétentes chargées de la surveillance de la mise en oeuvre par les professionnels des dispositions relatives aux sanctions financières ?
  • En quoi consiste le contrôle en matière de sanctions financières internationales ?
  • Où identifier un client ou un bénéficiaire effectif listé ?

 

Toutes les réponses à ces questions ici.

Plus d’informations relative au sujet en cliquant ici.

Les membres clc peuvent contacter notre service juridique pour plus d’informations.

 

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3 minutes avec mon avocat

3 minutes avec mon avocat : les heures supplémentaires

3 minutes avec mon avocat : les heures supplémentaires

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Bernadette Turbang

La clc accueille une nouvelle collaboratrice : Bernadette Turbang

La clc accueille une nouvelle collaboratrice : Bernadette Turbang !

Bernadette Turbang a rejoint la confédération luxembourgeoise du commerce en qualité de Juriste en ce début mars 2022.

Bernadette a précédemment exercé en tant que Directrice des Ressources Humaines et Généraliste RH dans différentes sociétés principalement au Luxembourg.

Elle est titulaire d’un master en droit de l’UCL Louvain-la-Neuve.

 

 

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