Pacte National Entreprises et Droits de l’Homme

Rapport Droits de l’Homme – Pacte National Entreprises et Droits de l’Homme

 

La clc a signé le 6 juillet 2022 le « Pacte National Entreprises et Droits de l’Homme ». Ce pacte volontaire s’inscrit dans le Plan d’Action National 2 « Entreprises et Droits de l’Homme » adopté par le gouvernement en décembre 2019. En signant le pacte, la clc s’engage à mettre en œuvre les principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme et suit les recommandations de l’UEL.

Ce présent rapport porte sur l’exercice 2022.

 

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Quels enjeux pour la pharmacie d'officine d'ici 2030 ?

Recrutement, attractivité et rôle de pharmacien référent : quels enjeux pour la pharmacie d’officine d’ici 2030 ?

Alors que les élections législatives luxembourgeoises arrivent à grands pas, le Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois (SPL) organisait en début d’année son rendez-vous annuel. Un rassemblement du tissu social et économique de la profession qui revêtait cette année un volet forcément revendicatif dans le contexte politique actuel. Une occasion parfaite pour s’entretenir avec le président du SPL, Alain de Bourcy, et Claude Hostert-Pfeiffer, administratrice auprès du SPL et directrice de la pharmacie Ginkgo à Luxembourg…

 

Le 19 janvier dernier, le Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois a organisé un grand événement sur la thématique « Pharmacie 2030 : Une vision pour la pharmacie d’officine au Luxembourg ». Quels en étaient les enjeux et pourquoi cette date ?

Alain de Bourcy : « Il s’agit en fait d’une date de rassemblement traditionnelle pour le Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois, juste après le passage à la nouvelle année. S’y rassemble alors tout le tissu économique et social de la profession de pharmacien, avec les praticiens, les partenaires, la CNS et les ministères de la Santé et de la Sécurité sociale… Pour cette édition 2023, à quelques mois des nouvelles élections, il semblait pertinent de mettre en avant nos espoirs et nos revendications pour notre profession, en présence des décideurs concernés et d’un public averti. »

 

Comment décririez-vous la situation actuelle génératrice de ces revendications ?

Alain de Bourcy : « Il y a aujourd’hui un véritable besoin de prise de conscience de la part du gouvernement. Les pharmaciens se sentent parfois ‘loin de la ministre’, notamment dans le cadre du plan hospitalier, de la réévaluation des honoraires des médecins… Il faut plus de discussions, dans une approche vertueuse de conciliation et d’avancée commune et réfléchie. Je suis d’avis que les antagonismes ne servent pas ce genre de progression bénéfique à tous et qu’il est plus constructif de présenter des dossiers complets et travaillés – dont la non-considération pourrait alors relever du manque de volonté. L’événement du 19 janvier a ainsi joué le rôle de mise en lumière de ces dossiers. »

 

Quelles sont les attentes prioritaires de la part des pharmaciens d’officine luxembourgeois suite à cet échange du 19 janvier dernier ?

Claude Hostert-Pfeiffer : « Je suis tout d’abord ravie que cette soirée du 19 janvier, qui avait également pour but la présentation du livre blanc de la Pharmacie 2030, ait rencontré un tel succès. Aussi bien auprès des pharmaciens présents en grand nombre qu’auprès des parties prenantes du ministère de la Santé, de la CNS, du Collège médical et autres. Comme nous ne cessons de le répéter, le pharmacien d’officine en tant que membre du système de santé doit jouer un rôle encore plus important dans la santé publique, et ce, dans l’intérêt du patient. Le pharmacien en tant que professionnel de la santé hautement qualifié est pour un grand nombre de patients le premier interlocuteur en cas de maladie ou de question plus générale en rapport avec la santé.

C’est pourquoi nous aimerions développer, avec les instances en charge, différents services de soins pharmaceutiques suivant un même protocole validé. À court terme nous souhaiterions développer en officine la vaccination contre la grippe et jouer un rôle actif dans la prévention et la détection du diabète lors de la journée mondiale du diabète qui a lieu chaque année le 14 novembre. À plus moyen terme, nous voulons instaurer le rôle de pharmacien référent et le service de nouvelle médication, afin – concernant ce dernier – d’augmenter l’observance des traitements et de détecter rapidement tout problème en relation avec le traitement médicamenteux prescrit.

Et comme dans bon nombre d’autres pays européens, le service de revue de la médication et les cercles de qualité pharmacien-médecins sont d’autres services à grande valeur ajoutée pour le patient et le système de santé. Notre attente envers les politiques et décideurs est que nous puissions rapidement travailler ensemble à l’élaboration de ces services. »

 

Les problématiques soulevées par ces dossiers, tout comme le rôle de pharmacien référent, ont été abordées lors de la table ronde, un des temps forts de l’événement. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Alain de Bourcy : « Les besoins les plus urgents concernent la rémunération des services pharmaceutiques, mais aussi et surtout le recrutement de personnel qualifié, de préparateurs et de pharmaciens diplômés. Le rôle du pharmacien dans la prise adéquate et contrôlée de médicaments est primordial ! Les patients mal renseignés peuvent être sujets à des accidents iatrogènes parfois graves suite à des effets indésirables non considérés. Des risques qui augmentent avec les personnes âgées et/ou en situation de polymédication… Le pharmacien joue également un rôle dans la gestion des stocks et des ruptures de médicaments, afin de garantir le plus de disponibilité possible. Quant à la fonction de pharmacien référent, elle permettrait un meilleur contrôle régulier des patients et de leur médication. L’augmentation de couverture vaccinale contre la grippe au Luxembourg, la prise en charge de l’asthme ou encore la prise d’insuline sont également des volets à aborder dans le cadre de ce rôle souhaité par le SPL…»

Claude Hostert-Pfeiffer : « Le pharmacien référent a la charge de développer, avec l’accord du patient et avec son aide, le plan de médication juste et actuel de celui-ci. Ceci permet de maintenir toujours le dialogue avec le patient sur ses médicaments, de détecter d’éventuels doublons, des interactions ou encore de parler d’éventuels effets indésirables liés aux médicaments. Un plan de médication correct et mis à jour est également d’une grande importance quand le patient consulte un nouveau médecin ou est hospitalisé. L’idéal serait qu’il soit accessible aux médecins, aux pharmaciens et au personnel soignant via le dossier de soins partagé digital du patient. »

 

Quelles mesures pourraient être prises, notamment de la part de la CNS, pour impliquer davantage le pharmacien, par exemple en matière de dépistage du diabète et d’épargne ?

Claude Hostert-Pfeiffer : « Tout d’abord, il faut savoir que le diabète sera en 2030, selon l’OMS, la 7e cause de décès dans le monde. Il faut donc mettre en route tous les leviers possibles afin de prévenir cette maladie insidieuse. Avant le diagnostic d’une personne diabétique, celle-ci a été d’abord prédiabétique – un stade encore réversible de la maladie – et avant cela, simplement une personne au mode de vie favorisant le développement d’un diabète. Le pharmacien pourrait participer activement dans la prévention en proposant au patient la mesure de sa glycémie, en l’informant sur les facteurs de risque et en le conseillant sur un mode de vie plus sain – en mangeant mieux et en bougeant plus par exemple… Ce n’est qu’en impliquant tous les acteurs de la santé que des résultats tangibles peuvent être atteints.

Ensuite, le ministère de la Santé mène régulièrement des campagnes de sensibilisation et il serait intéressant de s’appuyer davantage sur le savoir des pharmaciens lors de ces campagnes. Une personne diabétique devra suivre des traitements médicamenteux stricts pour le reste de sa vie. Ce patient coûtera cher à la CNS de par cette médication et les risques de santé inhérents à la maladie, comme les problèmes cardio-vasculaires ou les problèmes de neuropathies, pour ne citer que ceux-ci.

Dans d’autres pays européens, le pharmacien d’officine est également habilité à effectuer certains actes qu’il ne peut pas proposer au Luxembourg :  des tests pour la détection d’une éventuelle infection par streptocoques au niveau de la gorge par exemple. En cas de test positif, le patient est redirigé vers son médecin traitant afin d’avoir un antibiotique. Ou encore la prise de la tension artérielle avec redirection du patient vers son médecin traitant en cas de pression trop élevée. Beaucoup de personnes avec une pression artérielle élevée l’ignorent et ont un risque plus élevé de faire un accident vasculaire cérébral (AVC). Un patient ayant fait un AVC et ayant des séquelles , au-delà de la tragédie personnelle que représente évidemment un tel événement, coûte évidemment cher au système de santé.

 

Lors de l’événement du 19/01, Koen Straetmans, président du Groupement Pharmaceutique de l’Union européenne, était également présent. Comment se positionne justement le Luxembourg dans le contexte européen en matière de pharmacie d’officine ?

Alain de Bourcy : « Je vais simplement rappeler ici les grands besoins de recrutement auxquels la pharmacie fait face aujourd’hui, au Luxembourg, mais aussi dans tout le reste de l’Union européenne. Malgré certains quotas assurés, les pharmaciens font face à une concurrence croissante, notamment en matière de parapharmacie.

Cette concurrence est un défi pour la profession, car elle ne s’engage pas sur un service du niveau de celui propre aux pharmaciens : gardes, nuits, conseils et solutions propres à notre métier. Le travail spécialisé ou encore les préparations magistrales doivent être rémunérés à leur juste valeur, ne serait-ce que pour la viabilité nécessaire du rôle de pharmacien. On ne peut pas tout calquer sur des impératifs économiques… »

Claude Hostert-Pfeiffer : « Au Luxembourg, la répartition géographique permet à chaque patient de se rendre dans une pharmacie en moins de 20 minutes. Ceci est un grand avantage. Par contre, dans le contexte européen, nous faisons partie des pays qui proposent le moins de services de soins pharmaceutiques. Ceci est peut-être dû au fait que nous ne menons que très peu de recherche dans ce domaine, vu qu’il n’y a pas de cursus en pharmacie à l’Université du Luxembourg. Par contre, je suis convaincue que les pharmaciens luxembourgeois sont prêts à s’investir dans de nouveaux services à la condition qu’ils soient développés de concert avec le ministère de la Santé et la CNS et qu’ils soient rémunérés. De nombreuses études menées dans d’autres pays européens démontrent les économies qui peuvent être réalisées par le pharmacien pour le système de santé et dans l’intérêt du patient…

J’aimerais toutefois évoquer l’association pharmacare.lu – une asbl fondée par des pharmaciens dans le but de promouvoir les soins pharmaceutiques au Luxembourg – qui a mené un projet-pilote au Luxembourg de 2019 à 2021 sur l’entretien pharmaceutique pour patients asthmatiques. Le rapport conséquent va être publié très prochainement et il pourrait servir pour le développement des premiers services ! »

 

À quelques semaines de nouvelle élection législative, quel est le message que vous souhaitez adresser au prochain gouvernement luxembourgeois ?

Claude Hostert-Pfeiffer : « À la sortie de la pandémie, nous nous voyons confrontés à de nombreux défis concernant la pérennité de nos systèmes de soins. Croissance de la population, manque de médecins, de personnel soignant, de pharmaciens… Il est temps de revaloriser ces professions. Je souhaite que le prochain gouvernement soit assez sensibilisé à cette problématique et qu’il ait le courage d’adapter le cadre législatif rapidement, de façon à ce que le développement des services de soins pharmaceutiques devienne une réalité. »

Alain de Bourcy : « La rémunération, le recrutement, le rôle de pharmacien référent… Les problématiques et les demandes inhérentes évoquées le 19 janvier dernier concourent à une valeur primordiale : l’attractivité de la profession de pharmacien. Une valeur fortement liée à son importance et son expertise. Voilà ce que le SPL souhaitait mettre en lumière sous la thématique « Pharmacie 2030 : une vision pour la pharmacie d’officine au Luxembourg. »

 

Plus d’informations sur le SPL, fédération affiliée à la clc

Consultez le site web du SPL

450 candidats au Jobday du secteur de la vente au détail

Paperjam : « 450 candidats au Jobday du secteur de la vente au détail »

L’Adem, en lien avec la Luxembourg Retail Federation (LRF), organisait ce mardi 21 mars son Jobday dédié au secteur de la vente au détail. 450 candidats sont venus rencontrer des recruteurs, dans un secteur toujours en quête de main d’œuvre. 

L’Agence de développement pour l’emploi organise régulièrement des Jobday portant à chaque fois sur un secteur d’activité bien précis. Une formule gagnant-gagnant, pour le candidat comme pour le recruteur qui ont ainsi l’occasion de se rencontrer dans un cadre moins formel, mais avec tout autant d’efficacité. Ce mardi, c’est le secteur de la vente au détail qui était au cœur de l’évènement, avec l’appui de la Luxembourg Retail Federation. Fondée en novembre 2022, elle est affiliée à la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) et veut fédérer l’ensemble des acteurs du commerce actifs au Grand-Duché.

Quinze entreprises, toutes à la recherche de personnel, étaient présentes. Leurs représentants ont pu rencontrer des candidats dont les profils avaient été présélectionnés par les conseillers professionnels. «Pour la première édition d’un Jobday dédié exclusivement au secteur de la vente au détail, 450 demandeurs d’emploi inscrits à l’Adem ont eu la possibilité de passer un entretien d’embauche et donc de rencontrer et d’échanger directement avec les recruteurs présents, une chance supplémentaire donnée à nos candidats à côté des autres services proposés par l’Adem»,  souligne Isabelle Schlesser, directrice de l’Adem.

«Les entreprises membres de la LRF expriment un besoin croissant en conseillers de vente qualifiés. Le Jobday constitue un véritable service à nos membres, qui peuvent ainsi optimiser leur processus de recrutement grâce à de telles initiatives», dit Robert Goeres, président de la LRF.

Un autre évènement, à quelques jours d’intervalle, proposera aussi de nombreuses offres d’emploi. La plateforme Moovijob organise un job-dating ce vendredi 24 mars, de 9 h 30 à 17 h à Luxexpo The Box. Ouvert à tous, il permettra aux candidats de rencontrer plus de 200 entreprises de tous secteurs d’activité.

 

Écrit par 

Photo : Romain Gamba/Maison Moderne

clc dans la presse

Jobday du secteur de la vente au détail

Communiqué de presse : Jobday ADEM: 450 candidats à la rencontre d’entreprises issues du secteur du de la vente au détail

Suite à des échanges avec la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC), l’Agence pour le développement de l’emploi (ADEM) a organisé un Jobday dédié au secteur de la vente au détail (retail). C’est donc étroitement avec la Luxembourg Retail Federation (LRF) affiliée à la CLC que cet événement a été élaboré. Ce Jobday s’adressait à des candidats inscrits à l’ADEM et présélectionnés par leurs conseillers professionnels.

En tout, 15 entreprises à la recherche de nouvelles recrues avaient répondu présentes à l’invitation: RH Lab, Pall Center, Auchan, Meubles Kandel, La Maroquinerie du passage, Fischer/Panord, Match et Smatch, Action, Cactus, Härebuttek an Dammebuttek Josée Rach, Feel good group, Goeres Horlogerie, Smets Color Center, Proximus et Dacolux.

Robert Goeres, président de la LRF, a souligné que « les entreprises membres de la LRF expriment un besoin croissant en conseillers de vente qualifiés. Le Jobday représente une initiative exceptionnelle permettant de rencontrer un grand nombre de demandeurs d’emploi motivés en une seule journée. Cette action constitue un véritable service à nos membres, qui peuvent ainsi optimiser leur processus de recrutement grâce à de telles initiatives ».

Les demandeurs d’emploi ont donc eu l’occasion de se présenter aux différents recruteurs à la recherche de profils variés: vendeur généraliste, technique, alimentaire, mode, beauté, horlogerie, literie, matériel hydraulique ou encore vendeur en télécommunication, en boulangerie, boucherie et poissonnerie, mais aussi caissier, employé libre-service, réassortisseur, conseiller en vins ou encore store manager.

« Pour la première édition d’un Jobday dédié exclusivement au secteur de la vente au détail, 450 demandeurs d’emploi inscrits à l’ADEM ont eu la possibilité de passer un entretien d’embauche et donc de rencontrer et d’échanger directement avec les recruteurs présents, une chance supplémentaire donnée à nos candidats à côté des autres services proposés par l’ADEM », a souligné Isabelle Schlesser, directrice de l’ADEM.

Ce Jobday, annonciateur d’une série d’événements sectoriels à venir, représente ainsi une action importante pour la CLC et la LRF, dernière fédération née au sein de la CLC et qui regroupe les acteurs commerce, et renforce la collaboration de longue date avec l’ADEM en tant que partenaire incontournable en termes de recrutement et de développement du marché de l’emploi au Luxembourg.

Communiqué par l’Agence pour le développement de l’emploi (ADEM) 

Transition énergétique – Défis et solutions pour le secteur transport routier

CONNECT by clc : Networking by clc : Transition énergétique – Défis et solutions pour le secteur transport routier

Jeudi 24 novembre dernier, en présence du Ministre de l’Economie Franz Fayot, la clc a organisé son dernier Networking de l’année 2022 dans l’entreprise Truck&Bus à Livange en présence de membres et de non-membres de la clc.

Une occasion de donner aux participants une chance de se forger une opinion sur les premiers pas nécessaires et la complexité de ces questions d’investissements dans les plans stratégiques en matière de transition énergétique. La transition énergétique est en effet un défi puisqu’on a besoin notamment des bonnes compétences pour atteindre les enjeux de celle-ci et d’un autre côté, la transition énergétique a un certain coût d’investissement pour les entreprises qui doivent rester compétitives face à la concurrence étrangère. Les panélistes de la table ronde de ce Networking, Franz Fayot, Ministre de l’Économie, Alex Frieden, Truck&Bus, Jean Clément, Voyages Clément et Président de la Fédération FLEAA affiliée à la clc, Michel Rau, Transport Lorang et Vice-Président de la Fédération Groupement Transport affiliée à la clc, ont répondu aux questions de Malik Zeniti, Directeur du Cluster 4 Logistics pendant cette soirée.

Les convives ont pu découvrir également l’entreprise Truck&Bus au travers d’une visite guidée et la soirée s’est terminée par de riches échanges lors du Networking.

 

 

 

Texte : Marie-Laure Moreau, Responsable Marketing clc

 

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La transition écologique dans la grande distribution et ses enjeux

20/CENT : La transition écologique dans la grande distribution et ses enjeux

Lors du dernier événement de networking de la Confédération Luxembourgeoise du Commerce (CLC), un grand nombre de professionnels s’étaient déplacé pour une table ronde ayant pour thème : La transition écologique dans la grande distribution : Les enjeux d’une recette gagnante. Il s’agit d’un sujet brûlant et ayant eu l’opportunité d’assister à l’événement, en voici un compte-rendu.

Un panel équilibré et des sujets structurés

Pour commencer, il faut mentionner que le panel était bien sélectionné et que les participants sont des acteurs ayant leur rôles respectifs à jouer au centre du débat : Claude Turping, Managing Director de Valorlux Joëlle Welfring, Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable Cédric Gonnet, Country Director Delhaize Luxembourg et Vice-président FLAD ;et enfin Georges Eischen, Associé-Gérant La Provençale et Président FLAD.

Le débat a duré une petite heure et couvert différents points en évoquant entre autres les thématiques de recyclage, de gaspillage alimentaire, la gestion des ressources, et bien entendu le paquet de lois adoptées en juin dernier par le gouvernement Luxembourgeois en accord avec les directives européennes.

Les points à retenir

Il est difficile de résumer en quelques lignes un sujet aussi vaste. Mais je vais vous partager quelques enseignements essentiels à retenir de cette soirée-débat :

  • Les acteurs de la distribution font déjà des efforts depuis plusieurs années, et sont conscients qu’il faut encore beaucoup accomplir en matière d’impact environnemental. Toutefois, ils soulignent que tout effort reste vains si les différents acteurs de la chaîne ne collaborent pas. Fournisseurs, distributeurs, autorités et consommateurs doivent chacun remplir leur rôles respectifs en collaborant et coordonnant les initiatives.
  • La sensibilisation du consommateur reste clé. Le consommateur guide la demande, et est aussi celui qui peut améliorer certains gestes au quotidien qui ne sont pas encore au point aujourd’hui. Par exemple, les études démontrent que près de la moitié des déchets jetés dans les poubelles noires au Luxembourg (déchets résiduels), devraient en fait trouver leurs chemins dans des canaux de recyclages. Le tri peut donc être meilleur. Idem pour le gaspillage alimentaire, ou l’utilisation de sacs plastiques, le consommateur peut mieux faire.
  • Faire des lois afin d’améliorer les comportements de chacun semblent la voie nécessaire pour que les comportements changent. Cependant, il est primordial que les autorités consultent les acteurs de la distribution afin de demander leur avis et étudier le côté pratique. Certaines lois adoptées en juin dernier par les autorités sont nécessaire et aucunement remises en question sur le fond par la distribution. Par contre, certaines ont été imposées sans consultation et la mise en pratique est discutable. Le meilleur exemple est l’obligation de créer des centres de recyclages dans les supermarchés. Avoir des points de collectes de déchets dans le but de les recycler est une bonne chose. Par contre, faire venir des déchets dans un point de vente où l’hygiène est primordiale pour assurer la sécurité de la chaîne alimentaire présente des risques. Il y a des croisements aliments/déchets à éviter dans la pratique. De plus, rappelez-vous que tous les supermarchés sont différents. Certains ont un parking, d’autres pas, il y a des magasins avec un propriétaire du magasin et un autre propriétaire pour le bâtiment. Chaque situation devra être abordée différemment et la mise en pratique de la loi s’annonce compliquée. Toutefois, les acteurs de la distribution semblent vouloir être proactifs. Des projets pilots seront mis en place et évalués rapidement afin de mettre en place un système qui tient la route et atteindre les objectifs et surtout respecter les deadlines imposées par la nouvelle loi.
  • Concernant l’interdiction du plastique à usage unique : là encore il faudra de la concertation et des analyses pour mettre tout en place. Toutes les situations ne sont pas les mêmes et selon les responsables de la FLAD, en restauration les entreprises semblent être prêtes, à l’exception sans doute de certains acteurs du monde du fast-food.
  • Le plastique reste un mal nécessaire dans certains cas. Comme souligné par M. Gonnet, la diminution de l’usage du plastique dans le rayon des fruits et légumes des supermarchés est quelque chose que les retailers ont étudié de manière approfondie. Sur un rayon fruits et légumes par exemple, seulement 15 à 20 % des produits sont encore concernés, et pour certains le plastique reste la meilleur solution. Prenez par exemple les raisins ou encore les radis. Si c’est produits sont emballés autrement que dans du plastique, les casses et produits à jeter augmentent considérablement.

 

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clc dans la presse

La Provençale hosts Clc networking event, Addresses Retail Packaging

Chronicle.lu : La Provençale hosts Clc networking event, addresses retail packaging

La Provençale hosts Clc networking event, addresses retail packaging

On Wednesday 8 February 2023, the Confédération Luxembourgeoise du Commerce (the Luxembourg trade confederation, clc) held its annual networking event at La Provençale in Leudelange.

Around 150 members attended the event which was organised in collaboration with the Luxembourg Food and Distribution Federation (FLAD) and was conducted in Luxembourgish with simultaneous translation into French. The topic of the evening was “The ecological transition in mass distribution: the challenges of a winning recipe”.

The welcome was given by Carole Muller, clc President, and Georges Eischen, Managing Partner at La Provençale and FLAD President.

Carole Muller introduced the topic of the evening and stressed the importance of investing in our future and that such decisions need to be taken at a European level.

Georges Eischen addressed the issue of packaging from an environmental perspective, stressing the importance of all a tors needing to work together.

A round-table discussion followed, moderated by Nathalie Reuter and including Georges Eischen together with Claude Turping, MD at Valorlux, Joëlle Welfring, Luxembourg’s Minister of the Environment, Climate and Sustainable Development, and Cédric Gonnet, Country Director of Delhaize Luxembourg and FLAD Vice-President.

Minister Welfring started off and stressed the importance of working together for a common goal. She referenced 50% of plastics are not recycled and end up being discarded. She called out fast food wrappings but also mentioned the new law from 1 January 2024 where large supermarkets must allow in-store recycling. She said that the law should also consider users / shoppers who need to have access to recycling centres close to high concentrations of population. She addressed European legislation on packaging that needs to be good for the market and respect the environment, agreeing that consumer education is necessary.

 

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3 questions à Charles Hary

CONNECT by clc : Trois questions à Charles Hary, Président de la FNCF

Comme beaucoup d’autres professions, les forains ont subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Les restrictions ont rythmé le quotidien des professionnels animant les foires pendant plus de deux ans. Mais désormais, le Covid-19 semble bien loin puisque la Schueberfouer 2022 a pu avoir lieu comme d’habitude et que les marchés de Noël s’annoncent tout aussi festifs. Charles Hary, président de la Fédération nationale des commerçants forains (FNCF) nous détaille ce retour à la normale.

 

QUEL BILAN TIREZ-VOUS DE LA SCHUEBERFOUER 2022 ?

L’édition 2022 de la Schueberfouer s’est bien déroulée. Les clients étaient heureux de retrouver la foire en « version normale » et il en est de même pour nous. Ils sont venus en nombre. Nous avons donc bien travaillé malgré les polémiques qui ont  entouré l’événement cette année. Huit nouvelles attractions se sont installées place du Glacis, dont le Daemonium, le plus grand train fantôme transportable au monde. Nous essayons sans cesse de nous renouveler pour attirer toujours plus
de jeunes et de familles. Les allées de la Schueberfouer ont repris des couleurs et il n’y a rien de plus gratifiant pour un forain.

La foire rassemble des familles de forains luxembourgeois mais aussi des étrangers, nous vivons toujours une période hors du
temps ensemble. Ce fut encore plus le cas cette année ! Il faut dire que les vraies fêtes nous avaient énormément manqué.

 

 

 

Texte : Charlotte Kaiser

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