450 candidats au Jobday du secteur de la vente au détail

Paperjam : « 450 candidats au Jobday du secteur de la vente au détail »

L’Adem, en lien avec la Luxembourg Retail Federation (LRF), organisait ce mardi 21 mars son Jobday dédié au secteur de la vente au détail. 450 candidats sont venus rencontrer des recruteurs, dans un secteur toujours en quête de main d’œuvre. 

L’Agence de développement pour l’emploi organise régulièrement des Jobday portant à chaque fois sur un secteur d’activité bien précis. Une formule gagnant-gagnant, pour le candidat comme pour le recruteur qui ont ainsi l’occasion de se rencontrer dans un cadre moins formel, mais avec tout autant d’efficacité. Ce mardi, c’est le secteur de la vente au détail qui était au cœur de l’évènement, avec l’appui de la Luxembourg Retail Federation. Fondée en novembre 2022, elle est affiliée à la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) et veut fédérer l’ensemble des acteurs du commerce actifs au Grand-Duché.

Quinze entreprises, toutes à la recherche de personnel, étaient présentes. Leurs représentants ont pu rencontrer des candidats dont les profils avaient été présélectionnés par les conseillers professionnels. «Pour la première édition d’un Jobday dédié exclusivement au secteur de la vente au détail, 450 demandeurs d’emploi inscrits à l’Adem ont eu la possibilité de passer un entretien d’embauche et donc de rencontrer et d’échanger directement avec les recruteurs présents, une chance supplémentaire donnée à nos candidats à côté des autres services proposés par l’Adem»,  souligne Isabelle Schlesser, directrice de l’Adem.

«Les entreprises membres de la LRF expriment un besoin croissant en conseillers de vente qualifiés. Le Jobday constitue un véritable service à nos membres, qui peuvent ainsi optimiser leur processus de recrutement grâce à de telles initiatives», dit Robert Goeres, président de la LRF.

Un autre évènement, à quelques jours d’intervalle, proposera aussi de nombreuses offres d’emploi. La plateforme Moovijob organise un job-dating ce vendredi 24 mars, de 9 h 30 à 17 h à Luxexpo The Box. Ouvert à tous, il permettra aux candidats de rencontrer plus de 200 entreprises de tous secteurs d’activité.

 

Écrit par 

Photo : Romain Gamba/Maison Moderne

clc dans la presse

Les commerces qui cartonnent ou fléchissent au Luxembourg

RTL : « Les commerces qui cartonnent ou fléchissent au Luxembourg »

RTL : « Les commerces qui cartonnent ou fléchissent au Luxembourg »

Restauration rapide, alimentation et les magasins de bricolage carburent. Bars, boucheries et mode se portent moins bien. Pour la première fois, un rapport montre en détails l’évolution du commerce au Luxembourg.

Quels secteurs sont porteurs dans le commerce de détail? Comment ont-ils résisté aux crises récentes? Quelles tendances se dessinent nettement au Luxembourg?

Le « Retail Report 2023 » rendu public ce jeudi répond à toutes ces questions et bien d’autres (sur les comportements des consommateurs, l’évolution du commerce en ligne, la réalité des locaux vacants…) que se posent les professionnels du secteur, les consommateurs, mais aussi les communes, soucieuses de leur attractivité.

« C’est la première fois qu’on a une vue globale du commerce au Luxembourg. Ce qui est très important pour analyser, mais aussi préparer le secteur du commerce aux nouvelles réalités« , relève Lex Delles, ministre des Classes Moyennes. Le ministre vient de humer le futur du commerce de détail (caddy intelligent, conseils par l’intelligence artificielle, automatisation des caisses…) au grand salon du secteur à Dusseldorf, l’Euroshop. Au Luxembourg, le commerce emploie tout de même 52.660 salariés et compte 3.288 magasins de vente au détail.

Le ministre et les responsables de la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) et de la Chambre de commerce, ont présenté ce jeudi à Luxembourg les principaux enseignements de ce nouveau rapport qui montre comment se développent les commerces de détail en centre-ville, les centres commerciaux, mais aussi les cafés, restaurants et hôtels.

DES COMMERCES CARTONNENT, D’AUTRES RECULENT

Même si globalement le secteur du commerce s’est montré résilient face aux crises du Covid ou des énergies, le « Retail Report 2023 » fait émerger de grandes différences entre les différentes branches commerciales.

Les secteurs qui cartonnent sont indéniablement celui de l’alimentation (+11,8%) et des produits de droguerie (+10,9%) dont la croissance est liée à l’évolution démographique. Entre le 3e trimestre 2019 et le 3e trimestre 2022, période observée par le rapport, le Luxembourg est passé de 626.110 à 657.789 habitants.

Les magasins de bricolage (+22,3%) et les commerces vendant des produits pour animaux ou du matériel de jardin (+7%) ont aussi « bien évolué pendant la crise sanitaire« .

Dans la mode, secteur le plus important après le secteur alimentaire, le nombre de commerces a diminué de manière significative (-8,6%), même si la surface de vente totale consacrée aux vêtements a légèrement augmenté (+1,6%).

A contrario, les boucheries (-5,1%) et les parfumeries (-6,0%) ont connu un net recul.

Dans l’Horeca, une nette tendance se dégage: la restauration rapide (+26,4%) a connu une croissance fulgurante par rapport à restauration traditionnelle (+1,7%) même si les deux trouvent davantage de clientèle.

Mais cafés et bistrots (-5,1%), tout comme bars et clubs (-6,8%) ont été « plus durement touchés par la pandémie« .

 

Auteur: Maurice Fick

Photo : Domingos Oliveira

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clc dans la presse

Positiv Evolutioun fir Liewensmëttels-Butteker an Drogerien an der Pandemie

RTL: « Positiv Evolutioun fir Liewensmëttels-Butteker an Drogerien an der Pandemie »

D’Butteker, déi Liewensmëttel verkafen an d’Drogerien, hate wärend der sanitärer Kris eng positiv Evolutioun.

Genee wéi d’Baumäert oder d’Geschäfter, déi Gaarden- oder Déiereproduiten verkafen. Dat geet aus dem sougenannten „Retail Report“ ervir, dee vum Mëttelstandsministère, der Chambre de Commerce an der Confédération vum Commerce presentéiert gouf.

Et ass déi éischte Kéier, datt esou e Rapport gemaach gouf, deen en Iwwerbléck iwwert d’Situatioun vun de Commercen am Land soll schafen. Doraus geet och ervir, datt d’Metzlereien an d’Parfümerien, mee och d’Bistroen, d’Baren an d’Diskoen am meeschte vun der Pandemie betraff waren. Am Beräich vum Horeca geet d’Tendenz kloer vun der traditioneller hin zu der séierer Restauratioun.

Aus dem Rapport geet donieft och ervir, datt alternativ Geschäftsiddien zu Lëtzebuerg zougeholl hunn mat ënnert anerem enger ganzer Partie u Pop Up-Butteker oder Second-Hand Geschäfter. Dës maachen nach ëmmer eng Minoritéit vun de Commercen am Land aus.

 

Claudia Kollwelter, Lynn Cruchten

RTL.lu

Dat offiziellt Schreiwes

le retail report du Pakt Pro Commerce

Communiqué de presse : Le « Retail Report 2023 », un rapport unique sur le tissu commercial luxembourgeois

En date du 2 mars 2023, Lex Delles, ministre des Classes moyennes, Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce, et Tom Baumert, Président du GIE Observatoire national des PME, ont présenté pour la première fois le « Retail Report » mis en place en 2022 dans le cadre du « Pakt Pro Commerce » qui lui-même a été lancé en 2016 par la Direction générale des classes moyennes, la Chambre de Commerce et la Confédération luxembourgeoise du commerce. Le « Pakt Pro Commerce » a pour but de dynamiser et soutenir le développement du commerce local à travers une série d’actions pratiques. Il s’agit par conséquent d’un outil stratégique majeur pour orienter la politique à mener.

Un nouveau chapitre s’ouvre désormais dans le développement commercial luxembourgeois avec la publication du « Retail Report 2023 ». Ce dernier fournit des informations globales sur le commerce de détail, sa structure ainsi que sa distribution géographique. Il apporte en outre de nouvelles conclusions sur le développement du commerce de détail. Le « Retail Report » met ainsi en évidence trois observations clés sur la situation commerciale du Luxembourg :

  1. Malgré une légère baisse du nombre de commerces de détail (-2,7%) dans les centres-villes depuis 2019, la surface commerciale y a augmenté de 2,9% et les vacances commerciales (non-Horeca) y ont diminué de plus de 5% durant cette même période. Ceci démontre une certaine résilience du centre-ville luxembourgeois face aux crises sanitaires et énergétiques, mais aussi une consolidation progressive de son commerce.

Toutefois, la croissance des centres commerciaux du pays continue à surpasser celle du centre-ville, et ceci même dans les trois ans suivant l’ouverture du plus grand centre commercial du pays, avec une augmentation de 3,2% du nombre de commerces de détail et de 10% de la surface de vente.

  1. Le rapport met en évidence de grandes différences entre les différentes branches commerciales.

Les secteurs de l’alimentation (+11,8%) et des produits de droguerie (+10,9%) ont connu de bonnes croissances grâce à l’évolution démographique.  Mais aussi les magasins de bricolage (+22,3%) et ceux vendant des produits pour animaux ou du matériel de jardin (+7%) ont bien évolué pendant la crise sanitaire.

En revanche, les boucheries (-5,1%) et les parfumeries (-6,0%) ont connu un net recul.

Dans le secteur de la mode, sur lequel un focus particulier est mis au sein du Retail Report 2023, le nombre de commerces a diminué de manière significative (-8,6%). Cependant, la surface de vente totale consacrée aux vêtements a légèrement augmenté (+1,6%), démontrant ainsi une forte consolidation du secteur.

En ce qui concerne l’Horeca, nous avons observé une forte tendance de la restauration traditionnelle (+1,7%) vers la restauration rapide (+26,4%), avec néanmoins une croissance dans les deux branches.

De l’autre côté, les cafés et bistrots (-5,1%) ainsi que les bars et clubs (-6,8%) ont été plus durement touchés par la pandémie.

  1. Le rapport fait également état d’une augmentation notable des formats de vente alternatifs au Luxembourg, tels que les pop-up stores et les showrooms (+33,3%), ainsi que les commerces de mode de seconde main (+42,9%). Cependant, ces formats ne représentent encore qu’une minorité des commerces.

En outre, le commerce électronique gagne en importance pour les commerces luxembourgeois, avec une augmentation de 40% des commerces traditionnels disposant de leur propre boutique en ligne.

Lex Delles, ministre des Classes moyennes, a souligné dans ce contexte que « le premier « Retail Report » est une étape majeure dans le domaine de l’analyse et de l’observation du commerce de détail au Luxembourg. Nous avons créé un outil de soutien fondamental qui apporte une aide concrète aux communes et aux entreprises du secteur. Nous accompagnons ainsi de manière pro-active le développement du commerce de détail afin d’assurer que les points de vente physiques restent un élément vital de nos centres-villes. À l’avenir, nous souhaitons de plus élargir l’analyse du cadastre de commerce, par exemple en y incluant des informations sur les zones d’activité. »

Tom Baumert, Président du GIE Observatoire national des PME, a indiqué que « le cadastre de commerce est bien plus qu’un simple recueil de données commerciales, il est un moyen puissant de soutenir l’économie luxembourgeoise. En offrant une vue d’ensemble unique et détaillée de la situation commerciale à l’échelle nationale, il nous permet de suivre les tendances du marché et ainsi de donner des recommandations éclairées. Et grâce à la mise à disposition des données et rapports à tous les acteurs du commerce, les avantages en résultant sont accessibles à tous. »

Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce, a exposé les détails du service aux entreprises « Localyze.lu ». Les entreprises luxembourgeoises, actives dans les secteurs du commerce de détail et de l’Horeca, ont désormais la possibilité de profiter des données du cadastre du commerce, et ceci non seulement à travers le contenu disponible sur Geoportail, mais aussi au moyen des analyses de marché mis à disposition gratuitement par le biais d’une coopération entre la Chambre de Commerce, la Direction générale des Classes moyennes du Ministère de l’Économie et la clc.

Ainsi en s’inscrivant sur « Localyze.lu »,tout entrepreneur peut avoir accès à des analyses de marché au niveau national ou régional, ainsi que des chiffres sur l’évolution nationale de son secteur et une carte interactive permettant un aperçu clair de la situation concurrentielle.

 

Consulter le « Retail report » ici

Télécharger le Communiqué de presse complet ici

Lire le Communiqué de presse sur le site web du Gouvernement ici

Consulter le projet Pakt Pro Commerce ici

Retail Report : Éclosion de fast-foods et de magasins de bricolage au Luxembourg

Paperjam : « Éclosion de fast-foods et de magasins de bricolage au Luxembourg »

Le premier «Retail Report» met en avant les branches commerciales les plus dynamiques au Luxembourg, mais aussi la croissance des formats de vente alternatifs au sein du tissu commercial.

Comment a évolué le commerce entre 2019 et 2022 au Luxembourg? Le premier «Retail Report» diffusé ce jeudi 2 mars donne une réponse complète à cette question, avec notamment un zoom sur les différentes branches d’activité.

En nombre d’entités, c’est dans la restauration rapide que la croissance est la plus forte (+26,4%), devant les commerces de bricolage (+22,3%) et ceux d’alimentation (+11,8%). En revanche, le nombre de boutiques de mode s’est effilé de 8,6%, les parfumeries ont reflué de 6% et les boucheries de 5,1%.

«Pour les parfumeries, par exemple, on peut plutôt interpréter cette évolution comme une consolidation du secteur, car le nombre d’entités a baissé, mais la surface de vente a pour sa part augmenté», a nuancé Tom Baumert, président du GIE Observatoire national des PME et directeur de la CLC.

Seconde main, pop-up et e-commerce en hausse

Le «Retail Report» montre aussi une croissance des formats de vente alternatifs au Luxembourg: les magasins de mode de seconde main (+42,9%), les commerces traditionnels ayant une boutique en ligne (+40%) et les pop-up stores (+33,3%). Ces formats restent toutefois marginaux dans l’ensemble du tissu commercial.

Ce dernier reste marqué par la dichotomie entre centres-villes et centres commerciaux, d’autant plus exacerbée après les ouvertures en 2019 des méga-complexes de la Cloche d’Or, de Royal-Hamilius et d’Infinity. En trois ans, le nombre de boutiques s’est contracté de 2,7% dans les centres urbains, tandis qu’il a progressé de 3,2% dans les centres commerciaux. Au niveau des surfaces, le contraste est plus net avec une croissance de 10% dans les structures couvertes, soit trois fois plus que dans les rues commerçantes (+2,9%).

Localyze.lu pour les commerçants et restaurateurs

Ces données figurent dans la mine d’informations du cadastre du commerce initié dans le cadre du Pakt Pro Commerce. Il est désormais accessible gratuitement pour les commerçants et les restaurateurs qui projettent d’ouvrir ou de développer leur activité, sur simple demande via le portail Localyze.lu.

 

 

Écrit par Catherine Kurzawa

Photo: Archives Maison Moderne

 

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clc dans la presse

Centres commerciaux, digitalisation… Le commerce luxembourgeois passé à la loupe

Le Quotidien : « Centres commerciaux, digitalisation… Le commerce luxembourgeois passé à la loupe »

La première édition du « Retail Report » a été présenté ce jeudi. Ce cadastre du commerce de détail au Luxembourg compile une importante masse de données très précises quant à l’évolution du secteur en 2019 et 2022.

« Le but était d’avoir une vue d’ensemble et des statistiques fiables sur les enseignes luxembourgeoises afin de montrer leur évolution », annonce Tom Baumert, président du GIE Observatoire national des PME. Ce jeudi, ce dernier, accompagné par Lex Delles, le ministre des Classes moyennes, Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de commerce, ont présenté . Un rapport qui prend la forme d’un cadastre du commerce luxembourgeois.

Celui-ci est constitué d’une importante base de donnée cartographiant l’offre commerciale du pays. « C’est une étape majeur dans le domaine de l’analyse et de l’observation du commerce en détail au Luxembourg », ajoute Lex Delles.

« L’idée de ce nouveau jalon est apparue début 2019 », explique Tom Baumert. Elle concentrait la volonté de recenser précisément tous les points de vente présents sur le territoire, qu’ils se trouvent en centre-ville ou dans des zones commerciales. Par « point de vente », le rapport n’entend pas que les commerces mais aussi tout le secteur de l’Horeca ainsi que les artisans (par exemple : les bouchers). Il était également question de comptabiliser la fonction de ces lieux mais aussi leur taille en m2.  À noter que se sont bien les points de vente qui ont été dénombrer et non pas les enseignes. Par exemple, trois magasins H&M ont été comptés trois fois et non pas qu’une seule fois.

Enfin, le hasard a fait que ces données ont été récoltées durant une période qui a forcé, plus que jamais, les commerces, les restaurants et les cafés à s’adapter et à se réinventer : la pandémie.

Trois grands axes du commerce au Luxembourg

Sur les 81 pages qui constituent le « Retail Report », nous ne retrouvons que des données brutes. « Nous n’avons pas fait d’interprétation », confirme Tom Baumert. »Ici, ce sont des chiffres qui montrent des évolutions. Nous n’avons pas cherché les raisons de ces variations mais plutôt à présenter des faits, des tendances. Nous avons voulu montrer la force des chiffres dans le temps ».

Attardons-nous sur les grandes tendances que révèle ce cadastre. Dans sa présentation du « Retail Report », le président du GIE Observatoire national des PME a décidé de pointer trois grands sujets.

 

Guillaume Oblet

Photo : Editpress

 

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clc dans la presse

La restauration rapide en plein boom au Luxembourg

Luxemburger Wort : « La restauration rapide en plein boom au Luxembourg »

Les commerces luxembourgeois ont été passés au crible à l’occasion du premier «Retail report», un document visant à analyser les tendances du secteur dans le but de mieux accompagner son développement économique.

Le tissu commercial luxembourgeois a fait l’objet de son tout premier rapport. De leur situation géographique à leur surface commerciale, les commerces de détails ont été analysés sous toutes leurs coutures dans ce document unique qui aidera à orienter les décisions politiques concernant le secteur.

 

Décryptant les tendances actuelles, ce «Retail report 2023» permet aussi d’anticiper les développements futurs du commerce au Luxembourg. Ainsi, plusieurs observations clés ont été mises en évidence par les données récoltées. La première confirme une légère baisse du nombre de commerces de détail dans les centres-villes du pays, -2,7% entre 2019 et 2022.

Parallèlement, la surface de ces boutiques a augmenté de 2,9%, pendant que les vacances commerciales, hors secteur Horeca, ont, elles, diminué de plus de 5% sur cette même période. «Ces statistiques mettent en évidence un secteur résilient malgré les crises qui se sont succédé», a souligné Lex Delles (DP), ministre des Classes moyennes, lors de la présentation du rapport.

Plus de magasins de bricolage

Les centres commerciaux continuent leur imperturbable croissance, boostée par l’ouverture du plus grand centre du pays, la Cloche d’Or, il y a près de quatre ans. Entre 2019 et 2022, le pays a ainsi enregistré une augmentation de 3,2% du nombre de commerces dans les centres commerciaux, et de 10% de la surface de vente de ces boutiques.

Autre conclusion du rapport: des disparités réelles existent entre les différentes branches commerciales. Ainsi, si les magasins de bricolage (+22,3%), d’alimentation (+11,8%) et celui des produits de droguerie (+10,9%) ont connu un véritable boost, les boucheries (-5,1%) et les parfumeries (-6%) s’en sortent moins bien. Le secteur de la mode (-8,6%) a particulièrement souffert, même si la surface de vente consacrée aux vêtements a, elle, augmenté de 1,6%.

Du côté de l’Horeca, ce sont les établissements de restauration rapide qui tirent leur épingle du jeu, avec une augmentation du nombre de commerces de 26,4% depuis 2019. La restauration traditionnelle n’a, elle, augmenté que de 1,7% sur la même période. Les cafés et bistrots (-5,1%) et les bars et clubs (-6,8%) ont pour leur part connu une évolution moins favorable du fait de la pandémie.
Ecrit par Laura Bannier
Photo: VDL
La transition écologique dans la grande distribution et ses enjeux

20/CENT : La transition écologique dans la grande distribution et ses enjeux

Lors du dernier événement de networking de la Confédération Luxembourgeoise du Commerce (CLC), un grand nombre de professionnels s’étaient déplacé pour une table ronde ayant pour thème : La transition écologique dans la grande distribution : Les enjeux d’une recette gagnante. Il s’agit d’un sujet brûlant et ayant eu l’opportunité d’assister à l’événement, en voici un compte-rendu.

Un panel équilibré et des sujets structurés

Pour commencer, il faut mentionner que le panel était bien sélectionné et que les participants sont des acteurs ayant leur rôles respectifs à jouer au centre du débat : Claude Turping, Managing Director de Valorlux Joëlle Welfring, Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable Cédric Gonnet, Country Director Delhaize Luxembourg et Vice-président FLAD ;et enfin Georges Eischen, Associé-Gérant La Provençale et Président FLAD.

Le débat a duré une petite heure et couvert différents points en évoquant entre autres les thématiques de recyclage, de gaspillage alimentaire, la gestion des ressources, et bien entendu le paquet de lois adoptées en juin dernier par le gouvernement Luxembourgeois en accord avec les directives européennes.

Les points à retenir

Il est difficile de résumer en quelques lignes un sujet aussi vaste. Mais je vais vous partager quelques enseignements essentiels à retenir de cette soirée-débat :

  • Les acteurs de la distribution font déjà des efforts depuis plusieurs années, et sont conscients qu’il faut encore beaucoup accomplir en matière d’impact environnemental. Toutefois, ils soulignent que tout effort reste vains si les différents acteurs de la chaîne ne collaborent pas. Fournisseurs, distributeurs, autorités et consommateurs doivent chacun remplir leur rôles respectifs en collaborant et coordonnant les initiatives.
  • La sensibilisation du consommateur reste clé. Le consommateur guide la demande, et est aussi celui qui peut améliorer certains gestes au quotidien qui ne sont pas encore au point aujourd’hui. Par exemple, les études démontrent que près de la moitié des déchets jetés dans les poubelles noires au Luxembourg (déchets résiduels), devraient en fait trouver leurs chemins dans des canaux de recyclages. Le tri peut donc être meilleur. Idem pour le gaspillage alimentaire, ou l’utilisation de sacs plastiques, le consommateur peut mieux faire.
  • Faire des lois afin d’améliorer les comportements de chacun semblent la voie nécessaire pour que les comportements changent. Cependant, il est primordial que les autorités consultent les acteurs de la distribution afin de demander leur avis et étudier le côté pratique. Certaines lois adoptées en juin dernier par les autorités sont nécessaire et aucunement remises en question sur le fond par la distribution. Par contre, certaines ont été imposées sans consultation et la mise en pratique est discutable. Le meilleur exemple est l’obligation de créer des centres de recyclages dans les supermarchés. Avoir des points de collectes de déchets dans le but de les recycler est une bonne chose. Par contre, faire venir des déchets dans un point de vente où l’hygiène est primordiale pour assurer la sécurité de la chaîne alimentaire présente des risques. Il y a des croisements aliments/déchets à éviter dans la pratique. De plus, rappelez-vous que tous les supermarchés sont différents. Certains ont un parking, d’autres pas, il y a des magasins avec un propriétaire du magasin et un autre propriétaire pour le bâtiment. Chaque situation devra être abordée différemment et la mise en pratique de la loi s’annonce compliquée. Toutefois, les acteurs de la distribution semblent vouloir être proactifs. Des projets pilots seront mis en place et évalués rapidement afin de mettre en place un système qui tient la route et atteindre les objectifs et surtout respecter les deadlines imposées par la nouvelle loi.
  • Concernant l’interdiction du plastique à usage unique : là encore il faudra de la concertation et des analyses pour mettre tout en place. Toutes les situations ne sont pas les mêmes et selon les responsables de la FLAD, en restauration les entreprises semblent être prêtes, à l’exception sans doute de certains acteurs du monde du fast-food.
  • Le plastique reste un mal nécessaire dans certains cas. Comme souligné par M. Gonnet, la diminution de l’usage du plastique dans le rayon des fruits et légumes des supermarchés est quelque chose que les retailers ont étudié de manière approfondie. Sur un rayon fruits et légumes par exemple, seulement 15 à 20 % des produits sont encore concernés, et pour certains le plastique reste la meilleur solution. Prenez par exemple les raisins ou encore les radis. Si c’est produits sont emballés autrement que dans du plastique, les casses et produits à jeter augmentent considérablement.

 

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clc dans la presse

La Provençale hosts Clc networking event, Addresses Retail Packaging

Chronicle.lu : La Provençale hosts Clc networking event, addresses retail packaging

La Provençale hosts Clc networking event, addresses retail packaging

On Wednesday 8 February 2023, the Confédération Luxembourgeoise du Commerce (the Luxembourg trade confederation, clc) held its annual networking event at La Provençale in Leudelange.

Around 150 members attended the event which was organised in collaboration with the Luxembourg Food and Distribution Federation (FLAD) and was conducted in Luxembourgish with simultaneous translation into French. The topic of the evening was “The ecological transition in mass distribution: the challenges of a winning recipe”.

The welcome was given by Carole Muller, clc President, and Georges Eischen, Managing Partner at La Provençale and FLAD President.

Carole Muller introduced the topic of the evening and stressed the importance of investing in our future and that such decisions need to be taken at a European level.

Georges Eischen addressed the issue of packaging from an environmental perspective, stressing the importance of all a tors needing to work together.

A round-table discussion followed, moderated by Nathalie Reuter and including Georges Eischen together with Claude Turping, MD at Valorlux, Joëlle Welfring, Luxembourg’s Minister of the Environment, Climate and Sustainable Development, and Cédric Gonnet, Country Director of Delhaize Luxembourg and FLAD Vice-President.

Minister Welfring started off and stressed the importance of working together for a common goal. She referenced 50% of plastics are not recycled and end up being discarded. She called out fast food wrappings but also mentioned the new law from 1 January 2024 where large supermarkets must allow in-store recycling. She said that the law should also consider users / shoppers who need to have access to recycling centres close to high concentrations of population. She addressed European legislation on packaging that needs to be good for the market and respect the environment, agreeing that consumer education is necessary.

 

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Accueillir un stagiaire dans son entreprise : quelles règles respecter

CONNECT by clc : Accueillir un stagiaire dans son entreprise : quelles règles respecter ?

Bien que constituant une mise en situation de travail, le stagiaire n’est pas à considérer comme un salarié. L’employeur qui décide d’accueillir un élève ou un étudiant en stage est tenu de respecter les dispositions spécifiques y relatives. Quelles sont les obligations de l’employeur à ce sujet ? Explications dans cet article.

Le Code du travail prévoit deux régimes de stages :

••• Le stage prévu par un établissement d’enseignement luxembourgeois ou étranger (« le stage dans le cadre des études ») ; et,
••• Le stage pratique en vue de l’acquisition d’une expérience professionnelle (« le stage pratique »).

Bien qu’il existe des similitudes entre le stage dans le cadre des études et le stage pratique, en fonction du type de stage, la durée de celui-ci ou encore l’indemnisation à accorder au stagiaire pourront varier. Le patron de stage se doit alors de bien identifier le régime applicable et ce, afin de recourir aux dispositions adéquates.

QUEL TYPE DE STAGE ?

Le stage dans le cadre des études s’applique à l’élève ou à l’étudiant inscrit dans un établissement d’enseignement luxembourgeois ou étranger dans le cadre de sa formation relative au programme prévu par l’établissement. Le stage ne doit pas nécessairement être obligatoire, il suffit
que celui-ci soit prévu au programme de l’établissement concerné.

Sont toutefois exclus de ce stage, les « stages obligatoires effectués dans le cadre de la formation professionnelle, de l’orientation scolaire ou professionnelles ou d’une formation spécifique en vue de l’accès à une profession régie par des dispositions légales ou règlementaires ». Il s’agit ici de faire la distinction entre les stages existants et notamment d’y exclure les stages obligatoires prévus par des textes règlementant l’accès à une profession déterminée (p.ex. : médecin, avocat, instituteur, etc.), dont le stagiaire dispose en principe d’un rendement équivalent à celui d’un salarié.

Le stage pratique est quant à lui un stage volontaire effectué en vue de l’acquisition d’une expérience professionnelle au sein d’une entreprise. Ce stage s’adresse à :

••• la personne inscrite dans un établissement d’enseignement luxembourgeois ou étranger et qui suit de façon régulière un cycle d’enseignement ;
••• la personne titulaire d’un diplôme de fins d’études secondaires luxembourgeois ou équivalent ;
••• la personne qui a accompli avec succès un premier cycle de l’enseignement supérieur ou universitaire (type Bachelor ou 1er cycle d’une école supérieure).

Les termes employés par le législateur ici (« premier cycle de l’enseignement supérieur ou universitaire ») laisse supposer que ce stage pratique ne serait pas possible pour ceux qui ont accompli avec succès un second cycle d’enseignement universitaire (type Master).

Dans ces deux derniers cas, la totalité de la durée de stage doit se situer dans les 12 mois qui suivent la fin de la dernière inscription scolaire. Ces deux types de stage se distinguent de l’emploi des élèves et étudiants durant leurs vacances scolaires (« contrat d’engagement ») et de l’apprentissage (« contrat d’apprentissage »).

 

 

Texte : Me Anissa Bali, Avocat À La Cour Partner ; Me Christian Jungers, Avocat À La Cour Partner ; Eloïse Hullar, Juriste-Knowledge Manager, Étude Kleyr Grasso

 

 

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