Société avec Georges Engel : «Je suis plutôt optimiste pour l’année 2022»

CONNECT by clc – Société avec Georges Engel : «Je suis plutôt optimiste pour l’année 2022»

Début janvier, Georges Engel a succédé à Dan Kersch en devenant ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire. Une prise de fonction sur laquelle nous avons souhaité revenir et ainsi connaître les dossiers chauds qui l’attendent après deux années de crise du Covid-19. Conjoncture économique, emploi, chômage partiel ou encore pénurie de main d’œuvre, aucun sujet n’a été éludé. Rencontre.

 

Vous succédez à Dan Kersch en tant que nouveau Ministre du travail. Les conséquences de la pandémie sur les entreprises sont encore très importantes. Quelles sont les dossiers prioritaires sur lesquels vous allez travailler dans les semaines et mois à venir ?

Georges Engel, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire : Même si mon mandat est relativement court, j’ai quelques sujets sur lesquels je veux travailler prioritairement. D’abord, il s’agit de faire avancer les projets de loi déjà déposés au parlement, à savoir le projet de loi sur le harcèlement moral au travail et celui sur le droit à la déconnexion. Un autre sujet qui me tient à cœur, est celui de la formation pour les salariés. Ce qui est essentiel pour moi, c’est que la mise en œuvre de tous ces projets doit se faire dans le dialogue avec les partenaires sociaux.

 

Vous co-présidez avec le ministre de l’Économie, Franz Fayot, le comité de conjoncture. Comment se passe votre collaboration ? Avez-vous les mêmes préoccupations quant aux sujets à aborder ?

Déjà en tant que députés, on a très bien travaillé ensemble. Maintenant qu’on est tous les deux ministres, on s’échange régulièrement. Il est évident que les discussions au sein du comité de conjoncture ont été dominées ces derniers temps par les effets de la crise. Avec le chômage partiel, on s’est servi d’un instrument qui nous a permis d’atténuer les effets de la crise de façon à ce qu’aujourd’hui, la situation sur le marché de l’emploi s’est calmée. Le taux de chômage est maintenant à son plus bas niveau depuis 2009.

 

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Prix de l’immobilier

Communiqué de Presse au sujet des propos du ministre de l’Économie quant aux prix de l’immobilier

Lors d’une interview sur l’une des radios nationales luxembourgeoises, samedi 29 janvier dernier, le ministre Franz Fayot affirmait que l’une des sources de l’« explosion des prix » du logement au Luxembourg serait la commission de 3 % que les agences prélèveraient sur les ventes d’immeubles. Il a ajouté que la mission de l’agent ne méritait pas cette rétribution. D’où le ministre détient-il cette information ? Existe-t-il une étude sur le sujet ?

La Chambre immobilière (CIGDL) ne saurait accepter de tels propos, puisqu’ils constituent un affront pour le secteur de l’immobilier.

Ainsi, la commission sur la vente ne peut faire augmenter les prix d’une manière significative sinon les prix en Allemagne ou en France seraient bien plus élevés qu’au Luxembourg, puisque y sont appliquées des commissions pouvant aller jusqu’à 6%.

Qui plus est, la loi sur la commission maximale de 3 % a été introduite le 20 janvier 1972 et abrogée le 17 mai 2004. En 2012 le secteur a fait l’objet d’une enquête de la Direction de la concurrence qui s’est clôturée par un nonlieu. La Direction, soumise à la tutelle du ministre Fayot, a conclu que la concurrence entre agents immobiliers étant garant suffisant des règles de la concurrence. De plus en plus d’agents immobiliers sur le marché quelque 1 000 autorisations sont délivrées par le ministre des Classes moyennes chaque année , la mise en concurrence par le vendeur des agences sur le prix qu’ils estiment atteindre, et la surenchère qui s’ensuit dans le cadre d’un marché en surchauffe, sont autant de facteurs à incriminer. Il n’en reste pas moins
que le prix du marché résulte de la rencontre entre l’offre et la demande.

 

Le Communiqué de presse en entier.

En apprendre plus sur la Chambre Immobilière, fédération affiliée à la clc.

 

Impfewierkt

#Impfewierkt – Les membres de l’UEL soutiennent la campagne de vaccination nationale

Impfewierkt

Combien sont-ils les anti-vaccins? Quel volume représentent ces réfractaires à recevoir le sérum devant les protéger de toute forme grave de l’infection covid? Une récente étude de l’Uni parlait de 14%. Une minorité donc, mais une minorité bien visible dans la rue, sur les réseaux sociaux et dans le débat public. Au point que les 86% d’habitants favorables (ou a minima non opposés) à la protection vaccinale avaient fini par devenir transparents. Mais les temps changent et les heurts de samedi dernier, dans la capitale, ne sont certainement pas étrangers à cette subite mobilisation.

Le ministère de la Santé a décidé, lui, de communiquer sur les «Cinq bonnes raisons de se faire vacciner». Bon moyen de refaire passer des informations comme «La vaccination empêche de nouveaux confinements».

 

Mais d’autres mouvements s’organisent.

Non plus dans l’ombre, mais bien aux yeux de tous. #Impfewierkt – Comme cette action symbolique portée par l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL), la Chambre des métiers, la Chambre de commerce, la FEDIL, la Confédération luxembourgeoise de commerce, la Fédération des artisans, l’Association des Banques et Banquiers Luxembourg (ABBL) et l’Association des compagnies d’assurance (ACA). Toutes ont décidé d’afficher le mot «impfen», «vacciner» ou «vaccinate» dans leur identité visuelle.

Dans l’opinion publique aussi les choses bougent. Pas question de ne laisser le pavé qu’aux adversaires de la campagne vaccinale. MArche, voilà un collectif de citoyens qui veut faire barrage à «toutes formes d’actions violentes et anti démocratiques». Le tout de façon non violente. Ce groupe Nous, Citoyens du Luxembourg répond là à l’appel au calme lancé conjointement par le Premier ministre aussi bien que par l’ensemble de la classe politique.

Il s’agirait donc de signifier son soutien à la vaccination anti-covid («seule solution disponible de sortie de crise») en… faisant du bruit, cette fois. Chacun est invité, ce samedi midi, à applaudir, klaxonner, taper sur des casseroles, bref exprimer de façon sonore «à l’air libre» sa volonté de ne pas céder face à ceux qui tentent d’imposer leurs vues à coups de mouvements violents, et de respecter «la vérité scientifique».

 

 

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Entreprises

Paperjam « Il faut laisser faire le marché »

 

Ce 1er décembre, Tom Baumert aura la lourde tâche de prendre le relais de Nicolas Henckes à la direction de la clc. Celui qui s’est rapidement frayé une place dans les arcanes du patronat évoque ses priorités avec, en filigrane, une approche libérale assumée.

 

La crise a-t-elle eu un impact sur l’esprit d’entreprendre?

Tom Baumert. – «L’impact a été très faible selon ce que j’ai perçu via la House of Entrepreneurship. Il est évident qu’en mars, avril et mai 2020, les demandes qui nous ont été adressées sont tombées à un niveau très bas, mais nous sommes entre-temps revenus au niveau de 2019, nous l’aurons même probablement dépassé d’ici à la fin de l’année. J’ajoute que la crise et les confinements ont aussi été des moments mis à profit par certains pour décider de devenir entrepreneur. Sans compter que nous n’avons pas encore connu cette vague de faillites d’entreprises tant redoutée en raison des confinements et de la pression qui était mise sur le cash des entreprises, en particulier dans l’événementiel, le tourisme et l’horeca. Nous devons toutefois rester prudents et surtout attentifs à l’égard des secteurs du tourisme et de l’événementiel.

 

Craignez-vous que les répercussions réelles de la crise arrivent d’ici quelques semaines, à mesure que les effets des aides du gouvernement touchent à leur fin? 

«Je suis davantage préoccupé par les restrictions sanitaires avec lesquelles les commerces doivent composer que par la fin des aides, en particulier dans l’horeca, qui risque de perdre une partie de la clientèle qui n’est pas vaccinée et qui ne voudra probablement pas effectuer un test payant à chaque fois. Il est inévitable que la poursuite des restrictions entraîne un impact, soit avec des fermetures, soit avec une refonte du business model de certaines entreprises. Le même constat vaut pour le secteur du voyage, et évidemment l’événementiel. Je reste néanmoins optimiste et je pense que, d’ici au printemps 2022, on devrait être sortis de la phase pandémique. Il reste six mois à affronter, mais avec des restrictions moins fortes que par le passé, les conséquences devraient être gérables.

 

Faut-il lever certaines restrictions sanitaires? 

C’est mon avis personnel, mais à un moment donné il faut dire que l’État doit laisser la liberté à chacun de se faire vacciner en connaissance de cause. La communication a déjà été effectuée sur le sujet, chacun dispose de suffisamment d’informations pour prendre une décision. Je suis vacciné par conviction, mais je sais que beaucoup le sont pour retrouver une liberté. Mais jusqu’à quel moment cette partie de la population va-t-elle accepter des restrictions? Si l’on motive les gens à se faire vacciner pour recouvrer leur liberté, autant leur redonner une liberté totale si on veut susciter leur adhésion lors des prochaines campagnes de vaccination.

 

Faut-il imaginer de nouvelles aides, plus ciblées, pour les secteurs que vous venez d’évoquer? 

«J’aurais plutôt tendance à ne pas cibler de nouvelles aides, car il y aura toujours des exceptions dans chaque secteur. Je plaiderais plutôt pour une nouvelle aide conditionnée à une perte de chiffre d’affaires à déterminer.

 

Que faut-il prévoir comme mesures pour favoriser la relance économique?

«Je pense tout d’abord à un signal qui serait adressé aux indépendants, en particulier aux petits indépendants, qui ont effectué des sacrifices durant la crise, à savoir leur donner la possibilité de toucher le chômage partiel au même titre que leurs équipes. L’inscription d’une telle possibilité dans la loi représenterait un pas important pour ces entrepreneuses et entrepreneurs. Si on parle de relance, je pense aussi spontanément aux bons d’hôtels qui ont déjà bien fonctionné. Pourquoi ne pas utiliser à nouveau ce procédé ou le décliner à d’autres desseins? Je pense aussi à des aides pour permettre aux entreprises de disposer de liquidités, par exemple via les instruments dont dispose la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI).

 

Faut-il limiter l’usage des chèques-repas aux restaurants pour les soutenir durant la période que nous traversons?

«Les supermarchés proposent aussi une partie de restauration. Je verrais dans cette décision une intervention de l’État assez forte et finalement assez difficile à mettre en place.

 

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CONNECT by clc – Carte blanche: « Plus on est fous, plus on recycle »

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En 2019, en préparation du dépôt des projets de loi déchets et déchets d’emballages, le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable, a invité le public à plusieurs workshops participatifs. L’une des questions abordées durant ces derniers a été « Devrions-nous augmenter l’offre de recyclage » ? Apparemment, tous les participants étaient d’accord et quelques mois plus tard, le ministère dévoile son projet de loi n°76591. Ce dernier prévoit en effet, la création de quelque 50 parcs de recyclages dans les supermarchés ayant plus de 1500 m2 de surface de vente. Selon nos remières estimations, seuls les coûts d’exploitation de ces centres s’élèveraient à plus de 10 millions d’euros par an. Le projet de loi ne mentionn cependant pas qui les financera, sachant que les commerces financent déjà intégralement le recyclage des emballages qu’ils mettent sur le marché. On parle bel et bien de coûts supplémentaires et se pose alors évidemment la question de la valeur ajoutée de cette proposition.

Ce « nouveau service » compléterait l’offre des systèmes de collecte à domicile et des centres de recyclage existants. En pratique, on pourrait alors y déposer les mêmes fractions de déchets que la commune ou Valorlux collecte aujourd’hui à notre porte. En clair : au lieu de mettre nos pots de yaourt dans le sac bleu, nous aurions alors la joie de les ramener, en voiture, dans notre supermarché préféré.

 

« Plus on est fous, plus on recycle »

Du côté patronal et à la lecture du projet en question, notre enthousiasme a été quelque peu mitigé : « Mais en fin de compte, ça servira à qui ? ». Nous avons ainsi posé et reposé la question au ministère et il nous a été répondu que “la population a demandé ceci”. Peu convaincus, nous décidions alors de mener l’enquête auprès de cette même population par le biais d’une étude repré
sentative, effectuée par TNS Ilres en juin 2021. Il en sort que pour 87% de celle-ci, le sac Valorlux resterait la solution préférée et que, seulement 10% des résidents préfèreraient apporter leurs déchets dans un centre de recyclage, ce qui est… du coup déjà possible aujourd’hui.

Alors, si le consommateur n’est pas demandeur de cette proposition législative, qu’en est-il de l’impact positif sur le recyclage ? Depuis 2011, il existe un projet pilote dans un supermarché à Howald. Ce dernier n’a malheureusement jamais été évalué directement par son ministère de tutelle, mais une étude indépendante, visant à comparer l’efficience du recyclage entre le « projet Howald » et le
« sac bleu », a cependant été menée. L’étude a été réalisée en 2020 par le bureau Eco-Conseil, spécialisé dans le conseil en matière de gestion durable des ressources.recy

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Adhérez maintenant au Pacte national Entreprises et droits de l’homme

Lancé en juillet dernier, le Pacte national Entreprises et droits de l’homme (E&DH) est un outil d’accompagnement des entreprises dans la mise en œuvre d’une diligence raisonnable (due diligence) dans leur chaîne de valeur. Il s’appuie sur les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme.

Les engagements liés au pacte visent aussi à préparer utilement les entreprises en prévision de la publication annoncée de la directive européenne sur un devoir de diligence et la responsabilité des entreprises (Résolution P9 TA(2021)0073).
25 entreprises ont déjà confirmé leur engagement. Rejoignez-les en adhérant au pacte, il suffit de remplir le formulaire en suivant ce lien.
Retrouvez les informations détaillées du pacte sur le site dédié aux entreprises.
Les première formations sur la mise en œuvre d’une diligence raisonnable auront lieu à la House of Training les 7 et 12 octobre prochains :

À noter que les dirigeants d’entreprises adhérant au Pacte seront invités à une cérémonie officielle de signature en automne en présence du Ministre des Affaires étrangères et européennes.

 


Gestion des déchets et emballages : un projet de loi à... recycler

CONNECT by clc – Grand format « Gestion des déchets et emballages: un projet de loi à… recycler »

Grand format « Gestion des déchets et emballages: un projet de loi à… recycler »

Le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable entend faire du Luxembourg, une référence en ce qui concerne le traitement des emballages et de leurs déchets. Une belle ambition qu’il importerait de soutenir si les mesures avancées dans un récent projet de loi, s’avéraient pertinentes et efficaces. Ce n’est pas le cas. Déconnectées des réalités économiques et sociales, certaines mesures s’avèrent même contre-productives sur le plan environnemental comme l’illustrent ces quelques exemples qui concernent les commerces et les consommateurs.

Le Luxembourg veut être exemplaire en matière de protection de l’environnement, l’économie circulaire et la gestion des ressources. C’est en tout cas ce que laisse entendre le projet de loi modifiant les lois du 21 mars 2017 et du 21 mars 2012, relatives aux emballages et aux déchets d’emballages, qui visent à transposer en droit national, deux directives européennes (2018/851 et 2018/852). Le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable a, en effet, fait le choix d’aller bien au-delà de ce qu’exigent les directives, quitte parfois à sérieusement s’en écarter. La démarche est certes louable compte tenu des enjeux environnementaux qui impliquent de se montrer très ambitieux et exigeants en la matière. Vouloir assumer un rôle de pionnier en matière d’environnement est une belle initiative, car cela peut participer à faire évoluer les règles dans le bon sens… mais peut-être pas ainsi. L’heure est à l’action.

 

Des mesures déconnectées des réalités


Le souci, c’est qu’en s’écartant du contenu des directives, le Luxembourg fragilise du même coup l’harmonisation des législations européennes en ce qui concerne les emballages et leur gestion. En effet, c’est l’objet même d’une directive que de définir un cadre général et commun à tous les membres afin de les fédérer autour d’objectifs à atteindre. Il y a plus grave et dommageable encore : bon nombre des mesures envisagées sont déconnectées des réalités et pénalisent sérieusement les entreprises, les commerces et les consommateurs luxembourgeois. Les différents avis sur le projet de loi, émis par la Chambre de Commerce, la clc ou bien encore le Conseil d’État qui a émis 32 oppositions formelles, mettent, tous, l’accent sur le manque de réalisme des mesures et sur leurs impacts négatifs pour l’économie nationale. Pire encore puisque certaines des mesures envisagées vont à l’encontre même des belles ambitions écologiques poursuivies, en s’avérant totalement contre-productives. Autrement dit, malgré tous les efforts demandés et consentis, l’environnement ne serait pas mieux protégé.

 

 

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Gestion des déchets

CONNECT by clc – Édito « Gestion des déchets : un projet de loi usine à gaz »

« Gestion des déchets : un projet de loi usine à gaz »

Chers Membres, Chers Lecteurs et Lectrices,

En matière de COVID-19, une hirondelle n’annonce pas forcément le printemps, car nous ne sommes toujours pas entièrement sûrs qu’un nouveau variant ne viendra pas changer la donne. Néanmoins, la campagne de vaccination ayant finalement bien avancé, cet été a permis un semblant de retour à une normalité. Nous avons même pu avoir un ersatz de Schueberfouer pour soulager en partie notre fédération affiliée des forains. Espérons que cela dure et que l’automne ne nous réserve pas un nouveau coup dur, car les fermetures de magasins continuent des suites de la crise sanitaire.

Indépendamment de ceci, l’activité gouvernementale n’est pas à l’arrêt et le Grand Format de cette édition est dédié à l’épineux projet de loi sur la gestion des déchets. Nous sommes tous conscients
qu’il faut faire évoluer nos comportements économiques vers des modèles plus durables.

Néanmoins, ce projet de loi est déconnecté de toute réalité pratique et certaines des mesures envisagées vont même avoir des conséquences néfastes par rapport à l’objectif affiché. Ceci est encore un exemple de projet pensé en autarcie intellectuelle. Certes nous avons été consultés brièvement en amont, mais comme dit le proverbe « il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ». Vous comprendrez pourquoi en lisant notre dossier.

Normalement, dans ce magazine, nous aurions dû avoir une interview de Claude Meisch dans sa fonction de Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse. Partenaire privilégié de la
FELSEA, notre fédération affiliée pour le secteur des crèches privées, et de la FCF, pour le secteur des centres de formations privés, il est également en première ligne en matière de formation initiale et continue, sujet on ne peut plus important pour nos entreprises.

 

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Entreprises et droits de l’homme

Lancement du Pacte national « Entreprises et droits de l’homme »

Ce 20 juillet, Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes, Michel Reckinger, Président de l’UEL, et Norman Fisch, Secrétaire général de l’INDR, ont tenu une conférence de presse pour lancer officiellement le Pacte national Entreprises et droits de l’homme. Cet engagement volontaire s’adresse aux dirigeants d’entreprise souhaitant mettre en œuvre les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme.

La globalisation et l’intensification des interactions entre entreprises et États, individus, société civile, clients, ont fortement accentué la prise de conscience des entreprises des incidences de leurs activités sur les droits humains et exposé leur responsabilité de réduire, voire éliminer les impacts négatifs de leurs activités en termes économiques, sociaux et environnementaux, et d’ouvrir l’accès à des voies de recours. Les Principes directeurs des Nations Unies guident les entreprises dans la mise en œuvre d’une diligence raisonnable (due diligence) de leur chaîne de valeur.

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a rappelé qu’en date du 11 décembre 2019, le gouvernement a adopté la deuxième édition du Plan d’action national « Entreprises et droits de l’homme » (PAN 2). Ce document a été élaboré par consensus entre toutes les parties prenantes représentées au groupe de travail « Entreprises et droits de l’homme » et comprend une vingtaine d’actions concrètes pour mettre en œuvre les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme. Parmi ces 20 actions figure le Pacte national Entreprises et droits de l’homme.

L’adoption et la mise en œuvre du pacte national sur le respect des droits de l’homme dans les activités des entreprises permet de formaliser le partenariat et l’engagement conjoint entre l’État et les entreprises d’être à la hauteur des obligations qui leur incombent en vertu des Principes directeurs des Nations Unies.

« J’invite les entreprises à s’engager dans notre effort commun de promotion et de respect des droits humains en adhérant au Pacte national Entreprises et droits de l’homme. Elles souscrivent ainsi aux Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et enclenchent la mise en œuvre d’une diligence raisonnable dans leurs chaînes de valeur économiques », a souligné le ministre Asselborn.

Michel Reckinger, Président de l’UEL, a insisté que la sensibilisation est une priorité pour les entreprises. Elle leur fournit les éléments pour comprendre non seulement les attentes à cet égard, mais aussi l’opportunité que le respect des Principes directeurs peut présenter en termes de compétitivité et de gestion du risque, en particulier de réputation. C’est pourquoi l’UEL et l’INDR encouragent fortement les entreprises luxembourgeoises à souscrire au Pacte national Entreprises et droits de l’homme (https://gd.lu/7DkzjS), qui prend appui sur les Principes directeurs des Nations Unies. Par ailleurs, par cet acte volontaire, les entreprises seront utilement préparées en prévision de la publication prochainement de la directive européenne sur un devoir de diligence et la responsabilité́ des entreprises (Résolution P9 TA(2021)0073).

« Le Pacte est un formidable instrument par lequel les entreprises sont accompagnées dans la mise en œuvre d’une diligence raisonnable dans leur chaîne de valeur. J’invite les entreprises luxembourgeoises à souscrire au Pacte national Entreprises et droits de l’homme », a encore souligné Michel Reckinger, Président de l’UEL.

Norman Fisch, Secrétaire général de l’INDR, a signalé que les entreprises sont nombreuses à comprendre les enjeux, et aussi les avantages de la mise en œuvre d’une diligence raisonnable :

  • une meilleure gestion des risques,
  • une plus grande compréhension et transparence de la chaîne de valeur,
  • amélioration de la gouvernance,
  • résilience, gestion de la réputation et avantage compétitif.

En souscrivant au Pacte, les entreprises s’engagent à :

  • sensibiliser leur personnel et leurs parties prenantes à la protection des droits de l’homme en entreprise,
  • nommer une personne responsable des droits de l’homme dans l’organisation,
  • former les salariés concernés en matière d’entreprises et droits de l’homme,
  • développer des instruments de gouvernance permettant d’identifier les risques et de prévenir les violations de droits de l’homme,
  • mettre en œuvre une ou plusieurs voies de recours pour traiter les cas signalés de violation de droits de l’homme,
  • publier un rapport annuel standardisé sur les mesures mises en œuvre.

 

En adhérant au Pacte, les entreprises bénéficient des avantages suivants :

  • une visibilité comme signataire,
  • des formations pour la mise en œuvre d’une diligence raisonnable,
  • un package d’accompagnement sur mesure,
  • un retour confidentiel sur leur rapport annuel par un expert externe qui leur permettra de s’engager dans une amélioration continue en matière de respect des droits humains.

 

Le site internet « Pacte national Entreprises et droits de l’homme », dédié aux entreprises, est hébergé par le MAEE (https://gd.lu/b3njr3).

Communiqué de presse « L’ULAV et LUXAIR lancent un appel aux autorités luxembourgeoises »

Alors que de plus en plus de pays européens allègent les restrictions sanitaires à l’égard des enfants entrant sur leur territoire, les autorités de Santé au Luxembourg avec le Ministère des Affaires Etrangères maintiennent, du moins jusqu’au 15 juillet prochain, l’obligation de tester tous les enfants rentrant au Luxembourg uniquement par voie aérienne, dès l’âge de 6 ans. Face à cette situation, l’ULAV (Union Luxembourgeoise des Agences de Voyages) et Luxair lancent un appel commun pour penser davantage aux enfants mineurs accompagnant leurs parents entièrement vaccinés.

Récemment, des pays comme la Grèce, le Portugal et l’Espagne ont augmenté la limite d’âge à 12 ans,concernant l’obligation de présenter un test pour entrer sur leur territoire. D’autres, comme la Suède, l’ont fixée à 18 ans, le Danemark à 15 ans, la Suisse à 16 ans, la France et l’Angleterre, à 11 ans. Redonner un peu plus de liberté à nos enfants semble crucial. Par ailleurs, au moment où l’Europe semble s’accorder pour un retour progressif à la normale, la voie prise par le Luxembourg génère l’incompréhension auprès du public et complique sérieusement le quotidien des voyageurs et des professionnels du tourisme.

Infliger des obligations supplémentaires aux enfants, qui n’ont pas été considérés comme des personnes à risque durant cette pandémie et qui ont été particulièrement impactés psychologiquement par la crise sanitaire,de par cette ambiance extrêmement anxiogène, revient à leur demander de faire encore plus d’efforts que leurs aînés qui eux, grâce aux vaccins, ne sont plus soumis à ces restrictions.

Les départs en vacances représentent aujourd’hui pour beaucoup d’entre eux un soulagement au même titre que pour leurs proches. Or, l’obligation de se faire tester est définitivement perçue, par les enfants, comme une démarche pénible, complexe et représente clairement un frein pour voyager, non seulement en termes d’organisation pour les familles mais aussi en termes de coûts supplémentaires grevant leur budget. Soulignons également l’inégalité qu’entraine cette décision alors qu’il est possible d’accéder librement au Luxembourg par voie terrestre (train, bus ou voiture) sans avoir à présenter un test.

 

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