La journée du chauffeur routier : une initiative performante

La journée du chauffeur routier : une initiative performante

 

La pénurie de personnel touche la plupart des secteurs, certains plus que d’autres. Le Groupement Transports a décidé de ne pas rester inactif et de prendre les devants. Ainsi, en collaboration avec le centre de formation pour conducteur et l’ADEM, le Groupement Transports a organisé une première édition de la journée du Chauffeur Routier le samedi 29 avril 2023 sur le site du centre de formation pour conducteur à Colmar-Berg.

Une journée définie par des objectifs clairs

Cette manifestation avait plusieurs objectifs :

  • Promouvoir le métier de chauffeur routier,
  • Attirer l’attention sur la pénurie de chauffeurs,
  • Montrer le parcours de formation à toute personne intéressée par le métier,
  • Attirer les demandeurs d’emploi qui disposent déjà d’une formation de chauffeur routier et les mettre en contact avec des employeurs.

Sur place, les intéressés ont eu l’occasion de participer à de nombreux workshops :

  • L’arrimage : comment sécuriser une charge dans un camion,
  • Le tachygraphe,
  • Essais sur route,
  • Ravitaillement d’une citerne.

C’est ce qui leur a permis de démontrer les aspects techniques du métier. Les stands de l’ADEM, des auto-écoles et du centre de formation pour conducteurs ont, eux, contribué à orienter les intéressés.

Au Luxembourg, Il y a 7200 chauffeurs routiers dont les 2/3 viennent des pays limitrophes, 12% sont des résidents et le reste provient d’autres pays.

La moyenne d’âge européenne des chauffeurs routiers se situe autour de 47 ans, elle est, de plus, en constante augmentation. Au départ en retraite, l’IRU (international Road Union) estime qu’il y à 425 000 postes vacants en Europe.

Un métier complexe

Le chauffeur routier doit disposer d’un permis poids lourd et d’une formation initiale, dispensée sur le site du centre de formation à Suessem pour pouvoir exercer. Mais le métier évolue et une directive européenne oblige les chauffeurs routiers à actualiser leurs connaissances tous les 5 ans.

Les conditions de travail des chauffeurs routiers peuvent parfois être un frein dans le choix de la profession. Des initiatives européennes ont vu le jour en vue d’améliorer les conditions de travail sur le terrain mais elles n’ont pas abouti.

Le chauffeur doit impérativement trouver un emplacement de parking afin de respecter ses heures de repos. Mais les aires de stationnement sont débordées et les infrastructures sanitaires ne sont pas suffisantes. Ce problème ne peut être réglé qu’au niveau européen.

Un autre souci dans ce métier, c’est parfois l’irrespect des clients qui accueillent les chauffeurs. C’est ainsi qu’il convient de sensibiliser les clients qui parfois manquent de finesse. Ils doivent traiter les chauffeurs de manière respectable et leur permettre d’accéder à leurs structures sanitaires.

 

Plus d’informations sur le Groupement Transports (fédération affiliée à la clc)

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Journée du chauffeur routier luxembourg GT

1ère édition de la journée du chauffeur routier

Participez à la 1ère édition de la journée du chauffeur routier et découvrez un métier passionnant et primordial pour notre économie !

Les dernières années nous ont montré que le métier de chauffeur routier est crucial dans notre vie quotidienne. Durant la crise sanitaire, les chauffeurs ont approvisionné nos magasins en produits alimentaires et nos chantiers, sites industriels et entreprises en matières premières. Le métier est à considérer comme un maillon important pour faire tourner notre économie, qui se retrouve face à de multiples crises.

Force est de constater que les chauffeurs routiers se sentent souvent peu appréciés et que le secteur subit une pénurie de main-d’oeuvre en Europe et aussi au Luxembourg. Il est à prévoir que l’évolution démographique et les départs en retraite dans le secteur des transports renforceront cette pénurie dans les années à venir.

Le Groupement Transports (fédération affiliée à la clc), en collaboration avec le centre de formation pour conducteurs, et de l’ADEM, organiseront une première édition de la journée du chauffeur routier, dont l’objectif est de valoriser le métier de chauffeur et de faire découvrir le parcours théorique et pratique du métier. Il s’agit d’un lieu de rencontre pour toute personne intéressée au métier et permettra aux participants de s’informer sur les perspectives professionnelles et de rencontrer des employeurs potentiels.

L’événement se tiendra le samedi 29 avril 2023 de 10h00 à 14h00 sur le site du Centre de Formation pour Conducteurs à Colmar-Berg (Rue François Krack, L-7737).

 

Plus d’informations & inscriptions ici: https://cutt.ly/L42wi7

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Journée du chauffeur routier luxembourg GT
Transition énergétique – Défis et solutions pour le secteur transport routier

CONNECT by clc : Networking by clc : Transition énergétique – Défis et solutions pour le secteur transport routier

Jeudi 24 novembre dernier, en présence du Ministre de l’Economie Franz Fayot, la clc a organisé son dernier Networking de l’année 2022 dans l’entreprise Truck&Bus à Livange en présence de membres et de non-membres de la clc.

Une occasion de donner aux participants une chance de se forger une opinion sur les premiers pas nécessaires et la complexité de ces questions d’investissements dans les plans stratégiques en matière de transition énergétique. La transition énergétique est en effet un défi puisqu’on a besoin notamment des bonnes compétences pour atteindre les enjeux de celle-ci et d’un autre côté, la transition énergétique a un certain coût d’investissement pour les entreprises qui doivent rester compétitives face à la concurrence étrangère. Les panélistes de la table ronde de ce Networking, Franz Fayot, Ministre de l’Économie, Alex Frieden, Truck&Bus, Jean Clément, Voyages Clément et Président de la Fédération FLEAA affiliée à la clc, Michel Rau, Transport Lorang et Vice-Président de la Fédération Groupement Transport affiliée à la clc, ont répondu aux questions de Malik Zeniti, Directeur du Cluster 4 Logistics pendant cette soirée.

Les convives ont pu découvrir également l’entreprise Truck&Bus au travers d’une visite guidée et la soirée s’est terminée par de riches échanges lors du Networking.

 

 

 

Texte : Marie-Laure Moreau, Responsable Marketing clc

 

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Networking by clc « Transition énergétique – Défis et solutions pour le secteur transport »

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Networking by clc « Transition énergétique – Défis et solutions pour le secteur transport » | 24 novembre 2022 | Truck & Bus

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Comment la hausse des carburants impacte les professionnels des transports publics

CONNECT by clc : « Comment la hausse des carburants impacte les professionnels des transports publics »

La hausse des prix des carburants impacte les exploitants d’autobus et d’autocars du pays. Pour l’heure, la situation est sous contrôle mais pourrait sérieusement se compliquer dans les mois à venir comme l’explique Jean Clément, le président de la FLEAA.

« Cela peut dépendre d’une entreprise de transport à l’autre mais le gazole fait toujours partie des postes de dépenses les plus importants. Il est certain que la hausse des carburants nous impacte et nous fragilise même si, pour l’heure, aucun de nos membres n’a tiré la sonnette d’alarme », précise d’emblée Jean Clément, le président de la FLEAA (Fédération Luxembourgeoise des Exploitants d’Autobus et d’Autocars) qui fédère la quasi-totalité des entreprises du secteur.

 

DES DIFFICULTÉS EN APPROCHE

Des inquiétudes donc mais pas de défaillances en vue car le Régime Général des Transports Routiers (RGTR) qui assure les services des autobus nationaux, prend en considération les fluctuations du prix du gasoil. Tous les trois mois, les prix sont ainsi réajustés afin d’être en adéquation avec les réalités du marché. « Cela nous permet d’amoindrir le choc des hausses de carburant, même s’il y a un léger décalage », explique Jean Clément. Pour l’instant en tout cas, car à compter de juillet et l’entrée en vigueur du nouveau RGTR, cette adaptation trimestrielle deviendra semestrielle. La situation des entreprises risque donc de se dégrader.

 

 

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drones

CONNECT by clc : « Trois questions à Vincent Pedrini »

L’ensemble des acteurs des drones au Luxembourg se fédère en une Luxembourg Drone Federation (LDF). Celle-ci entend devenir un interlocuteur de référence pour le jeune secteur luxembourgeois des drones. Vincent Pedrini, président de la LDF, revient sur la naissance et les futures missions de la structure.

 

Comment la luxembourg drone fédération est-elle née ?

Le secteur des drones est certes encore jeune, mais actuellement en pleine émergence. Suite à un workshop avec Luxinnovation, nous nous sommes rendu compte que quasi tous les acteurs faisaient face aux mêmes problématiques. Même constat au niveau des administrations et autorités qui définissent les règles applicables à notre secteur ; il manquait un interlocuteur qui représente l’ensemble des acteurs.

Face à cette évidence, il nous semblait nécessaire de lancer le mouvement. Le secteur des drones est largementvsous-estimé dans son potentiel de soutenir multiples secteurs. Il semble donc aussi fondamental de mieux faire connaître les possibilités qu’offre cette technologie et d’en faire la promotion. Étant un pays qui se veut novateur et précurseur, le Luxembourg ne doit pas prendre du retard dans cette nouvelle industrie et a une vraie carte à jouer au niveau européen.

 

 

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chauffeurs poids-lourds

Lëtzebuerger Journal : « Cherche chauffeurs poids-lourds désespérément »

chauffeurs poids-lourds

Les transports routiers figurent parmi les secteurs qui peinent à recruter. Une tendance longue qui s’est aggravée depuis la crise du Covid-19 et inquiète les professionnel·le·s.

Le monde d’après que l’on nous vantait durant le confinement, comme si ce gel de l’économie et des interactions sociales pouvait constituer un nouveau départ, n’est pas encore arrivé. Ou alors il a le visage opposé de ce que l’on en espérait. Dans plusieurs secteurs, la crise sanitaire a eu l’effet d’un électrochoc et accéléré la déperdition de professionnel·le·s. C’est exactement ce qui se passe dans le secteur des transports routiers qui assiste à la fois à la défection de conducteur·rice·s chevronné·e·s et à l’absence de relève, et ce en pleine surchauffe post-Covid des échanges internationaux de marchandises.

« Il manque 500.000 chauffeurs routiers à travers l’Europe », chiffre Antoine Ries, conseiller de la Confédération luxembourgeoise du commerce auprès du Groupement Transports, la fédération des transporteurs. « Traditionnellement, le secteur des transports luxembourgeois a toujours embauché dans les pays limitrophes, en particulier en Belgique, en France et en Allemagne. Ces pays souffrent également d’énormes manques de chauffeurs : en Allemagne, la fédération des transporteurs […] évalue ce manque à 80.000 chauffeurs, et cela pourrait doubler d’ici 2030. Il s’agit d’un problème structurel avec 30.000 chauffeurs qui partent en retraite tous les ans et seulement 15.000 recrues. Le déficit s’accumule et la situation s’aggrave. » Même en Europe de l’Est, dans laquelle les pays d’Europe de l’Ouest puisent depuis plusieurs années, les conducteur·rice·s de camion se font plus rares. « Rien qu’en Pologne, il manquerait 100.000 chauffeurs », cite M. Ries. Et encore, ces chiffres ont été établis avant que la guerre en Ukraine ne vienne retirer des routes européennes 100.000 chauffeurs de ce pays.

 

(Par Camille Frati, Lex Kleren, Misch Pautsch)

 

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Clever fueren

Aides financières pour la promotion de la mobilité électrique et de la mobilité active: régime « Clever fueren » prolongé jusqu’au 31 mars 2024

En date du 9 mars 2022, le Conseil de gouvernement a adopté un projet de règlement grand-ducal prolongeant le régime d’aides financières « Clever fueren » de vingt-quatre mois supplémentaires jusqu’au 31 mars 2024.

Résolument orienté vers la mobilité à zéro émissions de CO2 et la mobilité active, le régime « Clever fueren » continuera de promouvoir les véhicules motorisés électriques purs, à pile à combustible à hydrogène ainsi que les vélos et cycles à pédalage assisté.

Véhicules soumis à immatriculation

L’aide financière de 8.000 euros, introduite sous le programme « Neistart Lëtzebuerg », sera maintenue pour les voitures 100% électriques, sous réserve que la consommation d’énergie électrique du véhicule ne dépasse pas 180 Wh/km (ce qui équivaut à 18 kWh/100 km), une valeur respectée par quelque 80% des voitures électriques pures nouvellement immatriculées en 2021.

Ce seuil est toutefois étendu à 200 Wh/km (ce qui équivaut à 20 kWh/100 km), sous condition que la puissance nette maximale du système de propulsion de la voiture 100% électrique est inférieure ou égale à 150 kilowatts. Cette disposition permettra d’allouer une prime de 8.000 euros pour les voitures de taille moyenne se prêtant, pour la plupart, au transport de 5 personnes. De plus, comme la consommation d’énergie électrique d’un certain nombre de voitures 100% électriques avoisine 180 Wh/km, le choix de certaines options peut faire en sorte que ce seuil est légèrement dépassé. Ainsi, la modification proposée simplifiera pour les voitures d’une puissance nette maximale inférieure ou égale à 150 kilowatts la configuration des options de la voiture.

Pour les voitures plus énergivores/moins efficaces en énergie dont la consommation d’énergie électrique dépasse le seuil de 180 Wh/km, le montant de la prime de 3.000 euros est également reconduit. Il en est de même de la prime de 8.000 euros allouée pour les voitures comportant 7 places assises ou plus, sous condition que le requérant de l’aide fasse partie d’un ménage d’au moins 5 personnes, afin de tenir compte des besoins des familles nombreuses. Pour les camionnettes 100% électriques et les voitures et camionnettes à pile à combustible à hydrogène, le montant de la prime reste inchangé à 8.000 euros. Pour les autres véhicules 100% électriques (quadricycles, motocycles et cyclomoteurs), les montants des aides financières (50% du coût hors taxe sur la valeur ajoutée du véhicule, sans toutefois dépasser 1.000 euros), revues à la hausse sous le programme « Neistart Lëtzebuerg », restent inchangés.

Ces nouvelles dispositions s’appliqueront aux véhicules commandés entre le 1er avril 2022 et le 31 mars 2024 et dont la première mise en circulation a lieu avant la fin 2024, ceci afin de tenir compte des délais de livraison.

Enfin, dans un souci d’éviter une « exportation » des subventions étatiques, la durée de détention minimale est augmentée de 7 à 12 mois pour tous les véhicules soumis à obligation d’immatriculation. Cette disposition s’appliquera pour les véhicules commandés à partir du 1er avril 2022. Toutefois, le requérant de l’aide, sous condition qu’il s’agisse d’une personne physique propriétaire du véhicule, peut introduire sa demande d’aide financière dès l’immatriculation du véhicule à son nom. Les autres conditions et modalités liées à ces aides restent inchangées.

Pour ce qui est des voitures et camionnettes électriques hybrides rechargeables dites « plug-in », l’aide financière n’est pas reconduite au-delà de la fin 2021. Toutefois, considérant la pénurie de semi-conducteurs au niveau mondial et l’allongement des délais de livraison des véhicules neufs en résultant, le délai de première mise en circulation pris en compte pour les voitures et camionnettes électriques hybrides rechargeables dites « plug-in » est étendu de 12 mois jusqu’au 31 décembre 2022 pour les véhicules commandés au plus tard le 30 septembre 2021. Afin de garantir que seuls les véhicules dont la première immatriculation était prévue pour 2021 sont visés par cette prolongation, la date de livraison initialement prévue devra être clairement indiquée sur le contrat de vente ou sur le contrat de leasing du véhicule.

Véhicules non soumis à immatriculation

Les aides financières allouées pour les vélos et cycles à pédalage assisté, dont le montant avait été doublé sous le programme « Neistart Lëtzebuerg » (50% du coût hors taxe sur la valeur ajoutée du véhicule, sans toutefois dépasser 600 euros), restent également inchangées, témoignant de la volonté du gouvernement de continuer à promouvoir la mobilité active. Les nouvelles dispositions s’appliqueront aux vélos et cycles à pédalage assisté achetés entre le 1er avril 2022 et le 31 mars 2024.

Communiqué par le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable

 

Vers le site du Ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable

Téléchargez la présentation « Clever Fueren »

 

Chauffeurs-livreurs

CONNECT by clc – En coulisse Transport « Des chauffeurs-livreurs tout frais : pas sans un sursaut de l’Etat »

Chauffeurs-livreurs

Avec ses 246 chauffeurs-livreurs, La Provençale transporte tous les jours des produits frais dans tout le Grand-duché, mais aussi dans les pays limitrophes, dans un rayon de 200 km. Mais depuis une dizaine d’années, il est de plus en plus difficile de trouver des conducteurs pour la flotte de la société. Les contraintes fiscales et sociales, mais surtout la pénurie générale en Europe, contrarient le recours au traditionnel vivier des pays voisins.

La filière n’est pas tarie, loin de là, mais il faut de plus en plus compter sur la formation nationale. Alexandre Massol, directeur des ressources humaines de la société bien connue de Leudelange (1400 salariés), fait feu de tout bois pour désengorger une filière qui ne certifie qu’au compte-gouttes ceux qui ont le courage de l’emprunter. Un vrai problème quand on parle de métier en pénurie…

« L’accès à la profession est moins aisé qu’avant, constate Alexandre Massol. 140 heures minimum de formation sont encore requises après l’obtention du permis poids-lourds, qui représente déjà un coût. Et comme il faut avoir 21 ans pour exercer ce métier, ce n’est pas une filière qu’on emprunte dans la foulée de l’école. Il faut donc une motivation particulière, ou que la démarche s’inscrive dans le cadre d’une réorientation. Le hic, c’est que le Luxembourg dispose d’un seul organisme agrée, à Sanem, le Centre de formation pour conducteurs (CFC)… mais qu’il est totalement saturé. Résultat, il faut compter 8 à 10 mois entre l’obtention du permis et la possibilité d’être formé. C’est inacceptable en pratique : que va faire le candidat ou la candidate dans l’intervalle ? »

Un résident luxembourgeois ne peut même pas aller passer son permis à l’étranger. Si la filière doit être optimisée, sachant que la demande est forte, cela passe forcément par une augmentation des capacités. « Aller recruter chez des concurrents ne résoudrait pas le problème global. Il faut favoriser la formation », estime Alexandre Massol. « Nous sommes en partenariat avec l’Administration de l’Emploi depuis plusieurs années. Avec l’Adem, nous opérons une sélection de candidats à qui nous garantissons un engagement en CDI s’ils réussissent la formation. Nous encourageons aussi des membres de notre personnel à embrasser la carrière de chauffeur. Le manque est réel : si nous trouvions aujourd’hui trente ou quarante chauffeurs, nous les engagerions sur le champ ! »

 

 

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Environnement : les Autobus et Autocars moteurs de la mobilité durable

CONNECT by clc – Environnement : les Autobus et Autocars moteurs de la mobilité durable

Un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement, consacré à la mobilité durable et intelligente, fait l’impasse sur les autobus et les autocars comme modes de transport d’avenir. La Fédération luxembourgeoise des exploitants d’autobus et d’autocars (FLEAA) est montée au créneau pour souligner combien leur potentiel en la matière, est, au contraire, très important. L’occasion, aussi, de rectifier deux études qui, s’appuyant sur des données ou des postulats erronés, faussent les débats et les prises de décisions qui s’imposent compte tenu de l’urgence climatique.

En mars dernier, l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) a publié son rapport 2020. Intitulé « Train or Plane », il a pour objet de comparer les incidences environnementales de différents modes de transport de longue distance. La voiture, le train et l’avion y figurent. Mais pas les autobus et les autocars, ou alors au travers de différentes études qui reposent sur des chiffres et des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données scientifiques et tirent, dès lors, des conclusions erronées. À l’heure où la lutte contre le changement climatique est une priorité et qu’il importe à ce titre de déployer des stratégies de mobilité intelligente et durable efficientes, la Fédération luxembourgeoise des exploitants d’autobus et d’autocars (FLEAA) est montée au créneau afin de rectifier certaines erreurs, dans un esprit constructif. « La discussion ne devrait plus porter sur le meilleur mode de transport, c’est-à-dire l’air, la route ou le rail, mais plutôt sur la façon dont chaque mode de transport se complète pour rendre le secteur des transports plus écologique », souligne la Fédération.

 

Les bons comptes font les bons « avis »

La première étude qui pose problème est la « Methodology for GHG Efficiency oTransport Modes » qui analyse les émissions des différents modes de transport de manière approfondie et compréhensible. En ce qui concerne le transport routier de passagers par autobus et autocars sur de plus longues distances, les chiffres utilisés par l’étude sont en totale contradiction avec les données empiriques recueillies par l’Agence allemande pour l’environnement, ce qui, de facto, remet en question la validité générale des résultats pour l’UE-27. « L’étude part de l’hypothèse qu’en moyenne, seuls 12 à 15 passagers par véhicule utiliseraient les autobus et les autocars sur de longues distances. Pour l’Allemagne, l’Agence de l’environnement suppose un taux d’occupation moyen de 55 % pour les autocars longue distance et même de 65 % pour les autocars en général – et il n’y a aucune raison de penser que les chiffres pour l’Allemagne diffèrent sensiblement de ceux des autres États membres. Les autocars
à un étage peuvent transporter environ 50 passagers, les autocars à deux étages peuvent transporter jusqu’à 80 passagers », souligne la FLEAA dans un communiqué de
presse. Autrement dit, si le taux de 55 % est appliqué, ce sont dès lors deux fois plus de passagers (27 en moyenne) par voyage, ce qui fait qu’au lieu de 80 gCO2e par pkm, le voyage en autocar n’émet en réalité que 40 gCO2e par pkm. L’étude a également tendance, dans le même temps, à largement surévaluer le taux d’occupation
moyen des trains. Ses auteurs supposent qu’en moyenne, 160-180 passagers voyagent par train or la Bundesnetzagentur allemande, l’autorité de contrôle et de régulation du secteur ferroviaire, constate qu’en moyenne, ce sont 82 passagers seulement. Comprendre que les valeurs d’émissions par pkm annoncées pour le train, sont bien en deçà de la réalité.

 

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