Networking by clc « Elections 2023 : Quel avenir pour le commerce, les services et le transport ? » – 25 mai 2023 | LALUX
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Jeudi 24 novembre dernier, en présence du Ministre de l’Economie Franz Fayot, la clc a organisé son dernier Networking de l’année 2022 dans l’entreprise Truck&Bus à Livange en présence de membres et de non-membres de la clc.
Une occasion de donner aux participants une chance de se forger une opinion sur les premiers pas nécessaires et la complexité de ces questions d’investissements dans les plans stratégiques en matière de transition énergétique. La transition énergétique est en effet un défi puisqu’on a besoin notamment des bonnes compétences pour atteindre les enjeux de celle-ci et d’un autre côté, la transition énergétique a un certain coût d’investissement pour les entreprises qui doivent rester compétitives face à la concurrence étrangère. Les panélistes de la table ronde de ce Networking, Franz Fayot, Ministre de l’Économie, Alex Frieden, Truck&Bus, Jean Clément, Voyages Clément et Président de la Fédération FLEAA affiliée à la clc, Michel Rau, Transport Lorang et Vice-Président de la Fédération Groupement Transport affiliée à la clc, ont répondu aux questions de Malik Zeniti, Directeur du Cluster 4 Logistics pendant cette soirée.
Les convives ont pu découvrir également l’entreprise Truck&Bus au travers d’une visite guidée et la soirée s’est terminée par de riches échanges lors du Networking.
Texte : Marie-Laure Moreau, Responsable Marketing clc
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Lors du dernier événement de networking de la Confédération Luxembourgeoise du Commerce (CLC), un grand nombre de professionnels s’étaient déplacé pour une table ronde ayant pour thème : La transition écologique dans la grande distribution : Les enjeux d’une recette gagnante. Il s’agit d’un sujet brûlant et ayant eu l’opportunité d’assister à l’événement, en voici un compte-rendu.
Pour commencer, il faut mentionner que le panel était bien sélectionné et que les participants sont des acteurs ayant leur rôles respectifs à jouer au centre du débat : Claude Turping, Managing Director de Valorlux ; Joëlle Welfring, Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable ; Cédric Gonnet, Country Director Delhaize Luxembourg et Vice-président FLAD ;et enfin Georges Eischen, Associé-Gérant La Provençale et Président FLAD.
Le débat a duré une petite heure et couvert différents points en évoquant entre autres les thématiques de recyclage, de gaspillage alimentaire, la gestion des ressources, et bien entendu le paquet de lois adoptées en juin dernier par le gouvernement Luxembourgeois en accord avec les directives européennes.
Il est difficile de résumer en quelques lignes un sujet aussi vaste. Mais je vais vous partager quelques enseignements essentiels à retenir de cette soirée-débat :
La Provençale hosts Clc networking event, addresses retail packaging
On Wednesday 8 February 2023, the Confédération Luxembourgeoise du Commerce (the Luxembourg trade confederation, clc) held its annual networking event at La Provençale in Leudelange.
Around 150 members attended the event which was organised in collaboration with the Luxembourg Food and Distribution Federation (FLAD) and was conducted in Luxembourgish with simultaneous translation into French. The topic of the evening was “The ecological transition in mass distribution: the challenges of a winning recipe”.
The welcome was given by Carole Muller, clc President, and Georges Eischen, Managing Partner at La Provençale and FLAD President.
Carole Muller introduced the topic of the evening and stressed the importance of investing in our future and that such decisions need to be taken at a European level.
Georges Eischen addressed the issue of packaging from an environmental perspective, stressing the importance of all a tors needing to work together.
A round-table discussion followed, moderated by Nathalie Reuter and including Georges Eischen together with Claude Turping, MD at Valorlux, Joëlle Welfring, Luxembourg’s Minister of the Environment, Climate and Sustainable Development, and Cédric Gonnet, Country Director of Delhaize Luxembourg and FLAD Vice-President.
Minister Welfring started off and stressed the importance of working together for a common goal. She referenced 50% of plastics are not recycled and end up being discarded. She called out fast food wrappings but also mentioned the new law from 1 January 2024 where large supermarkets must allow in-store recycling. She said that the law should also consider users / shoppers who need to have access to recycling centres close to high concentrations of population. She addressed European legislation on packaging that needs to be good for the market and respect the environment, agreeing that consumer education is necessary.
Quelques semaines après la fin de la COP27 à Charm El-Cheikh, les engagements internationaux laissent la Terre sur la trajectoire d’un réchauffement de 2,6°C. Un résultat « pitoyablement pas à la hauteur » pour Antonio Guterres, le patron de l’ONU, qui appelle à cesser le « greenwashing ». Si tous les états ne semblent pas jouer le jeu, qu’en est-il du Grand-Duché ? Deux années après la signature du Pacte Climat 2.0 impliquant de manière concrète les communes du pays, quel bilan peut-on en tirer ? Alors que les professionnels sont tous impactés par la crise environnementale et énergétique, c’est au tour de ces derniers de s’adapter au futur Pacte climat (Klimapakt fir Betriber). Un projet qui permettra d’encadrer les petites et moyennes entreprises dans leur transition. Si tous les contours de ce projet ne sont pas encore définis, nous avons souhaité vous donner les clefs de compréhension inhérentes à ce pacte qui va impacter en profondeur les PME dans les mois et années à venir.
En novembre dernier, chefs d’État et de gouvernement, ministres et négociateurs, maires et militants pour le climat, chefs d’entreprises et représentants de la société civile se sont réunis – dans un contexte politique difficile marqué par la guerre en Ukraine et la crise énergétique – pour le plus grand rassemblement annuel sur l’action climatique. Il s’agissait notamment de présenter des actions concrètes, d’expliquer comment tenir les annonces politiques faites dans ce contexte, et de mettre plus d’ambition sur la table afin de faire preuve de plus de solidarité.
En tant qu’État membre de l’UE, le Luxembourg soutient pleinement le « Pacte climatique de Glasgow », qui a été conclu lors de la COP26. Le pays appelle ainsi tous les autres grands émetteurs de gaz à effet de serre, à accroître leur ambition à court et à long terme. Avec le plan de mise en œuvre européen, dit « Fit For 55 », l’UE montre concrètement comment elle veut atteindre son objectif de réduction de 55 %. Malheureusement, pour un certain nombre d’autres pays, c’est beaucoup moins clair, notamment avec la crise énergétique qui touche l’Europe depuis plusieurs mois. Ainsi, durant cette COP 27, le Grand-Duché a insisté afin que la sécurité énergétique ne se fasse pas au détriment de la protection du climat. D’ici 2030, le pays vise à diminuer de 55 % les émissions de gaz responsables du réchauffement climatique. Le taux de 0 % d’émission représente quant à lui un objectif d’ici 2050. En termes d’efficacité énergétique, une réduction de la demande de l’ordre de 40 % est déjà ciblée pour 2030.
Le Grand-Duché en avance sur ses voisins
Les politiques de réductions telles qu’actuellement menées par certains États incapables de tenir leurs propres engagements nous « conduisent malheureusement vers un réchauffement de 2,8°C », rappelle le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans un rapport analysant les engagements internationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Or, l’accord de Paris, principal traité de lutte contre le réchauffement conclu en 2015, fixe pour objectif de contenir « l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C et si possible à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle ». La dernière COP26, il y a un an à Glasgow, avait donc appelé les près de 200 pays signataires de l’accord à renforcer leurs lettres d’engagement et de détailler leurs plans de réduction des émissions, appelées techniquement les « contributions déterminées au niveau national » (NDC). Mais, quelques mois plus
tard, seuls 24 pays (dont le Luxembourg) avaient déposé des NDC nouvelles ou révisées. À ce sujet, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait déclaré que « les engagements à la neutralité carbone ne valent rien sans des plans, des politiques et des actions pour les soutenir »,
avant d’ajouter que « notre monde ne peut plus se permettre de faire du greenwashing, d’avoir des faux-semblants ».
Texte : Mathieu Rosan
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Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement Durable, Joëlle Welfring pilote la transition écologique du pays depuis le mois de mai dernier. Passionnée par l’environnement et protection, la ministre plaide pour une collaboration constructive avec les décideurs économiques et les entreprises. Mais la prise en considération des ressources naturelles du pays sera toujours au cœur même de son action.
J’ai été très honorée lorsque le poste de ministre m’a été proposé. J’avoue être particulièrement motivée afin d’agir, dans cette fonction, en faveur de la protection de l’environnement et du climat et du développement durable.
Mon intérêt pour la nature est réel et ancré en moi depuis ma plus tendre enfance. Les images d’animaux agonisants et des conséquences dévastatrices des catastrophes dues à l’homme m’ont sincèrement et profondément marquée. Le désir de participer à la recherche de solutions m’a poussée en tant qu’étudiante à entreprendre des études me permettant d’agir puisque je suis détentrice d’une maîtrise en biochimie obtenue à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, en 1997. J’ai ensuite poursuivi mes études avec un master en sciences environnementales à la Brunel University de Londres.
Le mandat de ministre de l’Environnement, du climat et du développement durable est fascinant et inspirant. Les tâches à accomplir sont impressionnantes, en termes de quantité, de diversité et parfois même de complexité. Mes journées sont vraiment très bien remplies. Toute la difficulté consiste à consacrer suffisamment de travail et de temps à un dossier pour avancer de manière efficace, sans trop en dépenser non plus afin de ne pas pénaliser le dossier suivant.
Il importe de trouver le bon équilibre, le bon rythme. Cela se met progressivement en place.
Enthousiastes ou méfiants, la loi déchets votée mercredi ne les laisse en tout cas pas indifférents. Petit passage en revue des avis dans le camp de la politique, de la société, du patronat et des professionnels du tri sélectif.
De la facturation des emballages aux centres de tri en supermarchés en passant par l’introduction d’une consigne sur les boissons, la loi déchets va impacter le quotidien de l’ensemble de la population au Luxembourg.
Et qui dit changement dit évidemment réactions. Voilà un petit tour d’horizon des positions des différents acteurs concernés par ce paquet de cinq textes basé sur les stratégies gouvernementales dédiées au zéro déchet et à l ’économie circulaire.
«Le Mouvement écologique soutient l’approche du ministère qui, dans certaines dispositions, va au-delà des exigences de l’UE», indique le Mouvement écologique dans un communiqué de presse.
À l’inverse, la clc et la FLAD regrettent cet excès et auraient préféré une simple transposition des directives européennes. «Même au niveau de la coalition, nous avons entendu des critiques et doutes quant à l’efficacité des mesures ou encore par rapport au risque de la fuite du pouvoir d’achat», martèle René Grosbusch , président de l’organisation représentant 90% du commerce alimentaire au Luxembourg.
Pour le rapporteur du projet de loi, François Benoy (déi Gréng), «nous faisons un pas important pour passer de la société du tout-jetable à l’économie circulaire».
«Le centre de collecte des déchets en magasin, ce n’est pas une mauvaise idée en soi», plaide Jean Feyereisen, responsable des publications de l’ULC. «L’idée selon laquelle cela augmenterait les coûts est probable, mais cela n’a pas encore été prouvé.»
La clc, pour sa part, se montre plus critique et parle même d’une «inefficacité écologique et économique». Son directeur adjoint Claude Bizjak doute de la volonté de la clientèle à ramener au magasin des emballages qu’elle a la possibilité de jeter dans un sac Valorlux chez elle grâce au système de collecte en porte-à-porte.
«C’est un système parallèle à Valorlux dont je ne vois pas trop l’utilité», réagit Claude Turping, managing director de Valorlux . Certes le dispositif est déjà expérimenté depuis des années au Cactus d’Howald, mais il est de l’aveu même du responsable «compliqué»: «Nous estimons que la qualité du tri réalisé manuellement par des particuliers n’est pas optimale et que des machines sont plus appropriées pour distinguer par exemple différentes matières d’emballages comme l’acier de l’aluminium.» Claude Turping approuve en revanche l’idée de mettre à la disposition des clients des containers pour qu’ils se séparent – dès la sortie des caisses – des emballages excédentaires et confirme la demande des consommateurs pour ce dispositif.
Lois «zéro déchets» : les critiques des acteurs du terrain
Le caractère ambitieux, voire «visionnaire» selon déi gréng, du paquet législatif sur la gestion des déchets suscite de nombreuses critiques. Mardi, une véritable levée des boucliers a eu lieu parmi les acteurs du terrain. Tour d’horizon des principales critiques.
Artisans : «N’importe comment et à n’importe quel prix !»
Les fédérations artisanales ont demandé, en vain, «le report du paquet déchets pour permettre aux instances impliquées de trouver des solutions viables avec les entreprises (…)». Cette revendication repose sur la situation de crise actuelle, mais aussi sur le «dialogue de sourds» avec le gouvernement.
«Les fédérations artisanales se plaignent que le ministère ait refusé catégoriquement la prise en compte de leurs remarques et propositions, liées à leurs expériences pratiques, au respect du cadre réglementaire existant en matière d’hygiène alimentaire (…)», fustige un communiqué diffusé mardi soir.
Le paquet «pénaliserait» le client. «Signalons (…) que (les) différentes mesures auront comme conséquence de renchérir le prix de ces produits et exposeront les entreprises à une charge administrative encore plus importante dans un contexte déjà extrêmement tendu», poursuit l’écrit signé par la Fédération des artisans et l’association Lëtzebuerger Liewensmëttelhandwierk.
Néanmoins, l’objectif n’a «jamais été de remettre en cause la volonté du gouvernement de faire du Luxembourg un pays précurseur dans le domaine de la gestion des déchets, de la protection des ressources et de l’économie circulaire. Bien au contraire : les artisans se positionnent en acteurs incontournables, responsables et engagés de la décarbonisation du pays. Dans ce contexte, la réduction des déchets et des emballages apparaît comme un défi majeur à relever, mais pas n’importe comment ni à n’importe quel prix !»
CLC : une «extravagance qui va coûter cher»
La Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) est vent debout contre le paquet législatif sur la gestion des déchets. «Tandis que tous les secteurs font face à des flambées des prix sans précédent et que l’approvisionnement en matières premières devient de plus en plus compliqué, voire incertain à moyen terme, le gouvernement entend (faire) voter (…) une panoplie de mesures « vertes », qui non seulement risquent d’accroître les problèmes actuels, mais encore n’apporteront pas de plus-value écologique réelle», fustige un communiqué publié mardi.
La CLC évoque une «extravagance luxembourgeoise qui coûtera cher au consommateur final».
Texte : David Marques
Photo : Fabrizio Pizzolante
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