A l’arrêt depuis deux mois, et ne percevant pas de reprise avant de longs mois, le secteur de l’événementiel a décidé de se fédérer. LEA entend ainsi défendre les intérêts d’un secteur qui pèse près d’un demi-milliard d’euros dans l’économie luxembourgeoise.
Pas de mariage, pas de salon, pas de congrès, pas d’anniversaire, pas de grands meetings, pas de concert, pas de réception à l’occasion de telle sortie de nouveaux produits, pas de grande rencontre sportive, pas d’événement culturel… Ne cherchez pas: tout ce qui remplissait les plannings de la centaine d’entreprises luxembourgeoises du secteur de l’événementiel a disparu. Autant de rendez-vous et donc de commandes disparus. De quoi plonger dans une crise majeure un secteur qui emploie près de 2.000 salariés en fixe et autant en occasionnel.
Et c’est bien, dans un premier temps, pour se faire entendre des décideurs politiques que la profession a décidé de se rassembler en fédération. Ainsi est née LEA, la Luxembourg Event Association. «Nous étions nombreux dans ce secteur d’activité mais pas unis, constate son premier président Charles Schroeder. Maintenant, nous devons défendre nos intérêts.» Des intérêts qui permettront aussi bien à des traiteurs, éclairagistes, installateurs de mobilier, hôtesses d’accueil, traiteurs, personnels administratifs, serveurs, décorateurs ou autres wedding planners de ne pas venir gonfler les chiffres de l’ADEM d’ici peu.